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La Rochelle, le tube de l’année...

Par Jérémy Fadat
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    La Rochelle, le tube de l’année...
Publié le Mis à jour
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Surprenante, rafraîchissante, détonnante et enthousiasmante, l’équipe maritime a illuminé le top 14 cette saison. Jusqu’à terminer la phase régulière au sommet de sa hiérarchie. mais C’est maintenant que le plus dur commence pour une formation qui a déjà connu un accroc en demie de challenge cup.

On l’a dit, écrit, répété… Mais était-il possible de ne pas s’enthousiasmer devant cette équipe rochelaise ? Si rafraîchissante, la bande à Collazo a terminé la phase régulière au sommet du Top 14, avec sept points d’avance sur le vice-champion d’Europe clermontois, seize sur cet ex-triple champion continental du RCT et même vingt-trois sur le détenteur du Brennus qu’est le Racing. Trois ogres que le club maritime croisera à Marseille. Une surprise ? Pas vraiment selon Ugo Mola, entraîneur en chef d’un Toulouse première victime de l’irrésistible ascension rochelaise, lequel confiait en novembre : « J’en étais convaincu dès le début de saison. Cela s’explique d’abord par la qualité de l’effectif. Ce club a le potentiel pour rivaliser avec tout le monde et je le trouve même meilleur que d’autres luttant pour les six premières places. Il n’a pas eu peur d’aller chercher des mecs en Pro D2. Ajoutez à cela l’expérience de certains, comme les All Blacks Eaton ou Vito… Cette formation est équilibrée. Il y a de la densité devant, de la vivacité derrière et aussi une histoire de dynamique, avec un stade magnifique et des supporters fervents. » Un cocktail détonnant qui a offert à ce groupe à part plus de quatre mois d’invincibilité entre début décembre et mi-avril. Avec, pour agrémenter cette période faste, des succès de prestige à Toulon, au Racing, à Toulouse ou à Pau…

 

… Et maintenant de l’été ?

La gloire a pourtant d’injuste dans le rugby qu’elle peut s’avérer éphémère. Car, si La Rochelle veut marquer cette historique saison au fer blanc, elle n’a d’autre choix que de poursuivre sa route jusqu’au Stade de France. Et donc écarter un outsider toulonnais pas comme les autres vendredi soir au Vélodrome. Patrice Collazo a déjà tenté de jeter à la poubelle l’étiquette de favorite collée à sa troupe, argumentant sur le palmarès récent de son adversaire et surtout la ville choisie pour ces demi-finales qui sera toute acquise à sa cause. Au-delà, l’homme fort des Maritimes sait que son équipe a récemment connu une désillusion au même stade de la compétition sur la scène européenne. En Challenge Cup, elle s’est inclinée à domicile face à Gloucester au terme d’un match qu’elle n’aurait jamais dû perdre et Brock James, son métronome, est retombé le temps d’une soirée dans les travers de ses rendez-vous à élimination directe clermontois… Une semaine plus tard, elle se faisait une frayeur majuscule contre Montpellier à Marcel-Deflandre en évitant de justesse un revers malvenu dans les arrêts de jeu après avoir mené de vingt-quatre points à un quart d’heure de la fin. De quoi jeter un trouble sur la belle marche rochelaise ? à peine un voile. Qu’il conviendra de dissiper dans cinq jours.

 

 

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