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Nick Abendanon : « Avoir confiance en notre rugby »

Par Léo Faure
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    Nick Abendanon : « Avoir confiance en notre rugby »
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Replacé à l’arrière, Nick Abendanon aura pour mission de semer le désordre dans la défense du Racing. Son expérience des grands rendez-vous doit aussi aider les Auvergnats à rebondir.

Vous avez connu les échecs de 2015 et 2016. En comparaison, comment le groupe a-t-il réagi mentalement à l’échec d’Édimbourg ?

Il a fallu du temps pour digérer, bien sûr. La déception a été grande. Mais la rencontre face aux Saracens laisse moins d’aigreur. Nous avons fait tout ce que nous avons pu et globalement, nous nous sommes envoyés autant que possible. Sur ce point, ce match ne laisse pas de regrets. La rencontre bascule sur de la maîtrise, supérieure du côté des Sarries, et notamment en fin de match. À la soixante-dixième minute, nous étions au contact. Il faut qu’on s’appuie là-dessus parce qu’on y trouve de la confiance. Nous savons que si nous sommes capables de maintenir notre niveau de performance pendant quatre-vingts minutes, nous aurons toutes nos chances dans ce Top 14. Ce constat nous a permis de bien rebondir, de repartir de l’avant pour se présenter dans de bonnes dispositions mentales avant cette demi-finale.

Le groupe a visiblement pris le temps de se retrouver pour une soirée, le dimanche suivant la finale…

Oui, on a pris le temps de sortir ensemble. Ce sont des moments importants, pour rester soudés et apprécier la vie de groupe. Surtout après une finale perdue. /// Des moments pendant lesquels vous parlez de rugby ? /// Non, on évite. Ça fait du bien de sortir de ces préoccupations, de parler de tout autre chose. Cette soirée a fait du bien à tout le monde.

Cette maîtrise qui vous a fait défaut, comment l’améliorer ?

Je trouve que nous avons trop respecté les Sarries. Il faut prendre conscience de la qualité de notre jeu. Il ne faut plus hésiter à tenir le ballon, s’installer dans notre rugby et avoir confiance en ces plans de jeu qui nous ont permis d’obtenir de bons résultats cette saison. Une finale ou une demi-finale reste un match, il n’y a pas de raison que notre rugby n’y fonctionne plus. Face aux Saracens, nous nous sommes énormément consommés dans les rucks et, du coup, nous trouvions moins de solutions offensivement. Cela nous a obligés à beaucoup nous débarrasser du ballon au pied. Face au Racing, il faudra tenir le ballon sur de plus longues séquences et gommer les imprécisions, comme les fautes de mains.

Face à Montpellier, le Racing a proposé un rugby très offensif. Vous préparez-vous à ce style d’opposition ?

Oui, c’est ce qui nous attend. Ce rugby leur a permis de gagner à Montpellier, ce qui n’est pas la moindre des performances. Ils ont trouvé de l’efficacité et de la confiance dans ce style de jeu. Il n’y a pas de raison qu’ils en changent.

Quelle est leur principale menace ?

Ils s’appuient beaucoup sur trois joueurs : Leone Nakarawa, Joe Rokocoko et Casey Laulala. Ces trois-là excellent dans l’exercice des passes après contact, ce qui leur a donné beaucoup de continuité dans leur jeu. C’est ce rythme qu’il faudra réussir à casser, en leur limitant les possibilités de off-loads et en ralentissant leurs libérations de balle.

Ce samedi, vous devriez retrouver votre poste d’arrière. Un plaisir ?

Ce n’est pas si différent. Cette saison, j’ai beaucoup évolué à l’aile, j’y ai petit à petit trouvé des repères et du plaisir. On vous demande tout de même de couvrir le fond de terrain, ce que j’apprécie. Ce qui varie, c’est qu’on vous demande d’être plus finisseur à l’aile, alors que le poste d’arrière demande plus de création.

Une préférence ?

Si on me demande, je préfère le poste d’arrière. Vous avez plus de champ devant vous pour créer des décalages et je ne suis pas très attaché au fait de marquer des essais. Mais si le meilleur pour l’équipe, c’est de me faire évoluer à l’aile, je n’ai strictement aucun problème avec ça.

Vous êtes hors-jeu !

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