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Geoffrey Doumayrou : « Arrêter ces conneries »

Par Marc Duzan
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    Geoffrey Doumayrou : « Arrêter ces conneries »
Publié le Mis à jour
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Le futur rochelais Geoffrey Doumayrou, auteur d’une saison exceptionnelle, quitte la capitale lesté d’un regret.

Comment analysez-vous cette défaite à Northampton ?

C’est juste incroyable. On menait 22 à 9 à la mi-temps et on s’est écroulés. Ce match, franchement, on aurait dû le gagner cent fois…

 

Que s’est-il passé, alors ?

Nous n’avons peut-être pas assez lutté en fin de rencontre. Du coup, on a pris des essais casquette. Combien loupe-t-on de plaquages sur le dernier essai de Northampton ? Je ne veux même pas savoir, tellement ça me fout les boules…

 

Étiez-vous éprouvés par cette saison à rallonge ?

Physiquement, nous étions dans le dur, je ne vais pas vous le cacher. Mais eux aussi avaient du mal. C’est donc mentalement, je pense, qu’on a lâché. Certains joueurs sont passés à côté à Northampton. Bon… Il n’y a pas mort d’homme… C’est comme ça…

 

À quelles erreurs faites-vous référence ?

L’essai de Ben Foden, au ras du ruck, on ne doit jamais le prendre ! C’est une erreur de débutant ! Le deuxième, je ne veux même pas en parler. Les Saints sont en sous-nombre : on rate quand même des plaquages inimaginables et on laisse passer la Champion’s Cup…

 

Globalement, la saison a-t-elle été éprouvante ?

Oui, très. Cela fait désormais plusieurs mois que l’on s’accroche, que l’on se bat. Je crois que ce déplacement en Angleterre était celui de trop. Vous savez, nous avons disputé trente-sept matchs de rugby cette saison. Franchement, il faut arrêter ces conneries ! C’est beaucoup trop et ça en devient dangereux pour les joueurs !

 

L’annonce, trois jours avant ce match à Northampton, de la reprise du club par le docteur Wild a-t-elle soulagé le groupe ?

Oui et non. L’annonce a été retardée, reportée. Tous les jours, les mecs disaient : « Mais qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi prennent-ils du retard ? » Ils s’inquiétaient. En clair, la reprise du club est une excellente nouvelle. Mais l’attente nous a aussi beaucoup perturbés la semaine dernière.

 

Vous serez Rochelais la saison prochaine. D’autres joueurs du Stade français s’éparpilleront aussi aux quatre coins du Top 14. Est-il difficile de partir ainsi ?

Oui, très. On devait gagner ce match et basculer en H Cup (Champions Cup). Et puis, tout finit en eau de boudin… Malgré tout, cette fin de saison reste exceptionnelle à bien des égards.

 

Que retiendrez-vous des cinq saisons passées à Paris ?

Les deux titres (champion de France en 2015 et vainqueur du Challenge européen en 2016). Je n’ai aucun regret d’avoir quitté Montpellier à 21 ans. Le MHR n’a gagné que la petite coupe d’Europe (juin 2016) ces cinq dernières années. J’ai incontestablement fait le bon choix.

 

Que regretterez-vous de Paris ?

Après une première saison difficile, je me suis épanoui et j’ai beaucoup progressé au Stade français. Je m’y suis fait des amis pour la vie. Maintenant, j’aborde le challenge rochelais avec autant d’envie. J’espère y franchir un nouveau pas et faire aussi, là-bas, de belles rencontres.

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