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Benjamin Kayser : « Je pourrais mourir pour Morgan ! »

Par midi olympique
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    Benjamin Kayser : « Je pourrais mourir pour Morgan ! »
Publié le Mis à jour
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Le talonneur de Clermont a rendu un hommage appuyé à son demi de mêlée

Que ressentez-vous avec ce titre ?

C’est un immense bonheur. Nous n’avons pas été aidés par nos échecs à répétition vécus les saisons précédentes, et aussi par une certaine presse qui s’est amusée à compulser ceux que le club a vécu depuis deux siècles. Avant cette finale, je crois que nous avions davantage le respect de nos adversaires que de cette presse là. Je ne comprends pas comment on a pu nous traiter ainsi. Mais on a continué à croire en nous. Il me tarde de rentrer à Clermont pour présenter le bouclier au peuple auvergnat. Je m’étais préparé à ce succès. J’y croyais dur comme fer. Mais c’est encore plus fort que ce que j’imaginais.

Comment avec vous vécu les dernières minutes du match ?

C’était dingue. J’avais le palpitan à 2000. On aurait pu breaker avec Judicaël juste avant. Mais on se fait pénaliser et ils reviennent chez nous pour nous bousculer. heureusement que Morgan a sorti une prestation d’enfer. Il s’est jeté dans les genoux de Bastareaud à 5 mètres de la ligne. Il a gratté le dernier ballon. C’est un petit bonhomme qui passe toujours sous les roues du camion. Ce qu’il a donné ce soir, c’est juste phénoménal. Je pourrais mourir pour lui sur un terrain.

Sur quel secteur principal pensez-vous avoir remporté cette partie ? 

On a fini avec Yato en seconde ligne ! Que voulez-vous que je vous dise ? Ce n’est plus de la technique là… On a gagné sur de la solidarité, sur des choses qui ne sont pas quantifiables. On a connu tellement de moment de merde dans ce vestiaire du stade de France, tellement de frustration. On est tellement heureux de ce succès.

Franck Azéma disait que c’était sans doute le début de quelque chose. Pensez-vous comme lui ? 

Non, je ne crois pas. Je crois plutôt que c’est la fin de quelque chose. Jono Gibbs va nous quitter, ainsi que pas mal de joueurs. Jono avait une main mise sur beaucoup de choses. Il y avait eu la fin de l’ére Cotter. Il y a maintenant celle de Jono. Il y aura une forme de travail différente l’an prochain. Je crois plutôt que c’est une saison de transition qui s’annonce.

 

Propos recueillis par Guillaume Cyprien

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