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« Pas plus fort, mais plus homogène »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Jean-Nöel Spitzer, entraîneur du RCV s’est donné le temps de construire une équipe compétitive pour son deuxième exercice. Pour autant, l’entraîneur vannetais est pleinement conscient de la difficulté de ce deuxième parcours.

Une reprise le 12 juin, huit semaines de préparation, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Nous ne sommes pas encore du tout immergés dans la compétition, mais seulement dans la préparation physique. À pareille époque la saison dernière, vous aviez exprimé vos craintes et angoisses.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

C’est encore trop tôt. La saison dernière, nous n’avions pas vraiment coupé mais travaillé dans la continuité de notre accession. Cette fois, il y a eu coupure, et cela a fait du bien à tout le monde.

Au regard de votre recrutement, le projet de jeu va-t-il être modifié en conséquence ?

Non, pas vraiment. La démarche de travail va être similaire à ce qui a été fait en fin de saison où nous avons gommé certaines erreurs et changé notre fusil d’épaule. Nous essayons d’être pragmatiques, de nous appuyer sur des choses incontournables. Le premier exercice à ce niveau a été une saison d’apprentissage.

Comment voyez-vous la compétition à venir ?

Le championnat va encore être plus relevé que le précédent. Il y aura davantage de prétendants à la montée et je ne vois pas d’équipes faibles. Ce sera difficile de garder sa place. On dit volontiers que la deuxième saison pour un promu est la plus difficile. Je pense qu’il y a une part de vérité et ceci nous appelle à la méfiance.

Avec le recul, comment expliquez-vous la réussite de l’équipe la saison dernière ?

Nous sommes repartis avec un groupe essentiellement issu de la Fédérale 1. Ça a été finalement une force car ces garçons ont une motivation intrinsèque qui a joué comme un levier. Il ne faut pas se cacher non plus que les apports en cours de saison ont été décisifs. Tous nos jokers médicaux se sont imposés dans le groupe et sans ce recrutement-là je ne pense pas que nous aurions eu la capacité de nous maintenir.

Onzième la saison dernière, où placez-vous la barre cette saison ?

Nulle part. La saison dernière, j’avais dit que le maintien se jouerait à 50 points et nous terminons à 61 points. C’est difficile de faire des prévisions. Être encore là au début de la saison 2018-2019, ce serait déjà bien. En haut et en bas de classement, tout se jouera à mon sens en toute fin de saison.

Restez-vous sur douze victoires pour le maintien ?

Oui, c’est le seul chiffre qui n’a pas changé. Nous restons les pieds sur terre.

Quelle différence entre l’équipe de la première saison en Pro D2 et celle-ci ?

Nous ne serons pas forcément plus forts, mais certainement l’équipe sera plus homogène. Nous serons moins impactés par les rotations. Nous n’avons pas une équipe de stars. Notre recrutement a été orienté sur des garçons qui ont des choses à gagner, à prouver. Nous verrons si nous avons fait les bons choix.

Recrutement malin alors ?

Recrutement par rapport à notre budget. Nous faisons partie des clubs de Pro D2 qui ne peuvent pas faire de surenchères. On s’adapte, on essaie de trouver des joueurs qui sont motivés par le challenge, des joueurs que d’autres n’ont pas vus aussi. On s’appuie également sur la Fédérale 1 car c’est un championnat qu’on connaît bien, sous-côtés, et où il y a d’excellents joueurs.

 

propos receuillis par Didier LE PALLEC

 

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