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Rois et damnés

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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La tournée des Lions s'est terminée ce week-end. Qui a marqué des points, en Nouvelle-zélande ? Et qui en a perdu ?

Est-ce vraiment ce Jonathan Davies là qui a fréquenté le Top 14 ? Est-ce ce même trois-quarts centre qui a passé deux saisons à Clermont, de 2014 à 2016 ? L’international gallois, inoffensif et ingérable lorsqu’il évoluait à l’ASMCA, fut donc le meilleur attaquant des Lions en Nouvelle-Zélande. Percutant balle en mains et renversant au plaquage (celui qu’il administra à Jordie Barrett samedi soir fut de toute beauté…), il anima aussi la ligne des touristes à la perfection. À ses côtés, difficile de passer sous silence les trois performances quatre étoiles d’Owen Farrell, déplacé au milieu du terrain pour donner aux lancements de jeu des Lions davantage de diversité. Auteur de la pénalité de cinquante mètres qui permit samedi soir aux visiteurs d’égaliser, l’ouvreur des Sarries prouva une nouvelle fois qu’il avait des « c… comme des melons », pour reprendre l’expression d’un colllègue qu’on ne saurait décemment citer. Sur l’aile gauche, Eliott Daly, l’une des surprises du 15 majeur, possède aussi un talent indéniable et sa capacité à buter de loin peut s’avérer précieuse. Le dernier Test l’a d’ailleurs prouvé. Conor Murray ? Il a donné au dernier round de cette série le tempo auquel il souhaitait voir les Blacks évoluer, bombardant les champions du monde de chandelles toutes exécutées à la perfection. Après un début de tournée totalement raté, Jonathan Sexton a de son côté pris les clés de l’équipe lors des deux derniers Tests, samedi soir, il fut juste royal dans l’animation du jeu. Au sein de cette ligne électrique, impossible, enfin, de ne pas souligner les trois superbes matchs d’Anthony Watson, jamais aussi dangereux que lorsqu’il amorçe une relance depuis le fond du terrain.

Halfpenny n’est plus invité

Au sein du pack, Maro Itoje fut impérial dans les airs et hyperactif en défense. La grande classe, à seulement 22 ans. De son côté, Sean O’Brien a retrouvé la puissance qui avait fait de lui une star à l’époque où le Leinster marchait sur la H Cup. Chez les gros, on citera enfin Tahg Furlong comme la grande révélation de ces trois Tests, tant le droitier irlandais, solide en mêlée et renversant dans le jeu courant, mit les All Blacks en difficultés. Les flops ? Leigh Halfpenny, logiquement doublé par le remuant Liam Williams, ne peut plus compter sur que la précision de son pied droit pour espérer être titulaire avec Galles en novembre. George North, l’homme de la dernière tournée australienne, n’est quant à lui jamais parvenu à destabiliser les défenses kiwis. Quant à James Haskell, Joe Marler, Dan Cole et George Kruis, hommes clés de l’insubmersible pack anglais, ils quittent Aotearoa sans avoir évolué une seule fois à leur niveau réel…

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