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Stéphane Prosper : « Cette année, j'y crois plus »

Par Pierre-Laurent Gou
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    Stéphane Prosper : « Cette année, j'y crois plus »
Publié le Mis à jour
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Le technicien agenais Stéphane Prosper se veut ambitieux pour cette nouvelle remontée en Top 14. Pour lui, Agen est mieux armé cette année pour appréhender le maintien.

Pourquoi avoir autant recruté de nouveaux joueurs ?

Avec Mauricio, nous avions établi qu’il y avait un réel besoin d’amener de l’expérience à ce groupe. On s’était rendu compte que lors de la remontée en 2015, le groupe avait surtout péché par un manque de vécu à ce niveau-là. Nous avions eu plusieurs mois d’apprentissage qui nous avaient été rédhibitoires. Et puis, le contexte du marché des transferts nous a aussi permis de réussir quelques beaux coups, comme Enrico Januarie et Akapusi Qera. Après, il nous a aussi fallu reconstruire entièrement une charnière. Mais le recrutement a été beaucoup moins subi et plus anticipé.

Avez-vous changé des choses dans cette intersaison pour mieux appréhender ce retour en Top 14 ?

Oui, par la force des choses. Nous avons beaucoup de nouveaux joueurs, donc il nous faut trouver très rapidement de la cohésion. En cela, le stage que nous venons de vivre a été important. Durant trois jours, nous étions seuls au monde. Sans voir personne. Alors, c’était éprouvant et difficile physiquement, mais cela nous a permis de commencer à nous connaître. Après, à partir de ce lundi, on va aborder d’abord le secteur offensif. Il y a des automatismes à trouver et les garçons ont besoin de jouer, de se faire des passes. Il y aura donc énormément d’exercice avec le ballon.

On a l’impression que le SUALG croit plus en un maintien possible que lors de votre dernière apparition à ce niveau-là ?

Clairement, c’est l’objectif affiché. Il y a deux ans, c’était interdit d’évoquer le mot maintien. Cette année, il s’est inscrit en 4x3 dès le premier jour d’entraînement dans la salle de vie. On l’assume. Le discours est entièrement axé là-dessus. Et puis, j’y crois plus cette année.

Pour quelles raisons ?

Nous sommes bien mieux armés. Partout derrière, comme devant. Mauricio a effectué depuis un an, un très gros travail sur la mêlée fermée. C’est un secteur primordial notamment durant les temps faibles dans les rencontres ? C’est la mêlée qui remet très souvent une équipe à l’endroit. On est donc partie sur une bonne base. Et puis, dans les relations que l’on peut avoir avec les joueurs, tu les sens déjà focus, sur l’objectif. On y croit. Il y a aussi la nouvelle formule et cette treizième place qui offre une cartouche supplémentaire pour rester dans l’élite. L’état d’esprit n’est plus le même qu’il y a deux ans. J’ai l’impression que nous sommes déterminés à nous en sortir.

On vous sent personnellement très impliqué par cet objectif ?

J’ai déjà connu quatre montées en Top 14… mais à chaque fois, je suis redescendu aussi sec. Que ce soit avec Mont-de-Marsan ou Agen. J’ai envie qu’on le fasse ! Cela doit me permettre de franchir un palier. Je veux être un véritable entraîneur de Top 14. Alors oui, je suis déterminé. Mais je ne suis pas seul. Le club en entier croit en ses capacités. Cela ne va pas être facile, mais on va batailler pour se maintenir, conscient de nos faiblesses mais aussi de nos forces.

Propos recueillis par Pierre-Laurent Gou

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