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Terry Bouhraoua, poison pilote

Par midi olympique
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    Terry Bouhraoua, poison pilote
Publié le Mis à jour
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Après sept ans passés dans le giron fédéral avec l’équipe de France à 7, le numéro 9 a fait le choix de revenir à XV. Un sacré challenge que Terry Bouhraoua relèvera avec son club formateur, le Stade français. Une évidence.

Il s’en souvient encore, Terry Bouhraoua. Son premier match dans le monde professionnel, c’était avec le Stade français.Et il en parle avec une franche émotion.« C’était en 2006 à Grenoble contre Bourgoin, raconte-t-il. C’est Fabien Galthié et Fabrice Landreau qui m’avaient lancé. J’avais tout juste 18 ans. Je me suis retrouvé à jouer, à vivre avec des mecs dont j’avais les posters dans ma chambre. Il y avait Fillol, Pichot, Skrela, Marconnet, De Villiers et d’autres encore. C’était un rêve pour moi. » Après quatre années passées sous les couleurs parisiennes, Terry Bouhraoua devient le premier joueur sous contrat avec la FFR pour se consacrer pleinement à l’équipe de France à VII.C’était en 2010.Sept ans plus tard, il est l’un des tout meilleurs joueurs du circuit mondial.Une référence, un véritable poison pour les défenses adverses.Plus de 1 000points inscrits avec les Bleus de Frédéric Pomarel.Seulement, en fin de contrat en juin dernier, « la FFR ne m’a proposé qu’une seule année de contrat, explique-t-il. Pour moi, rester avec l’équipe de France à VII, c’était pour faire une deuxième olympiade. Avec une seule année de contrat, c’était difficile de me projeter. C’était bancal, j’ai donc cherché une opportunité qui pourrait me permettre d’avoir un nouveau challenge sur plusieurs années. » L’idée d’un retour à XV germe alors. Il discute avec Julien Dupuy, qui se cherche un successeur.« Il m’a dit que mon profil pouvait l’intéresser. Il en a parlé à Greg Cooper. Et par chance, j’étais un des rares joueurs français à VII qu’il connaissait. On s’est rencontré et je suis tombé sous le charme de la philosophie du jeu qu’il prône. » « C’est bien d’avoir un demi de mêlée qui va apporter autre chose, reprend Dupuy. Terry colle à notre jeu, à notre système. À lui de rentrer dans le moule. »

COMME UNE évidence

Parce que la problématique est là : ou comment franchir la frontière entre le VII et le XV ? « Je me mets en danger en revenant à XV, reconnaît Bouhraoua, mais c’est excitant. Je vais redoubler d’efforts, je sais que j’ai encore beaucoup de boulot. Et puis, je suis bien entouré avec Julien Dupuy. » Surtout, revenir au Stade français sonne comme une évidence. À tout dire, Bouhraoua ne s’est jamais vraiment éloigné de son club formateur. L’an passé, il était encore à la une du calendrier des Dieux du Stade.« J’ai passé quatre ans dans ce club, j’y ai rencontré des gens formidables et vécu des trucs de dingues comme le titre de 2007. Ces belles années, je les ai vécues sans écrire vraiment l’histoire. J’étais trop jeune. Aujourd’hui, je reviens peut-être avec un autre statut. J’ai donc envie de m’inscrire dans l’histoire de ce club. »

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