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Objectif reconquête pour Perpignan

Par midi olympique
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Infructueuses et décevantes, les trois premières saisons de l'USAP en Pro D2 auront toutefois accouché d’un effectif enfin taillé pour ce championnat et armé dans la quête de l’élite.

L’amour dure trois ans paraît-il. C’est aussi parfois le temps qu’il met à apparaître. Entre Perpignan et le Pro D2, douloureuse fut la rencontre, délicat a été le dépaysement. Passionnée demeure la cohabitation. Relégués meurtris en 2014, les Catalans ont éprouvé les plus grandes peines à accepter leur tragique destin et à apprivoiser un championnat aux antipodes du Top 14. Incrédule devant cette deuxième division hostile, impuissant en dépit des valses des entraîneurs, le club perpignanais n’a cessé d’engranger de l’expérience aux dépens de ses échecs. À l’aube d’une quatrième saison dans l’antichambre de l’élite, l’Usap semble définitivement prête, arc-boutée derrière un groupe devenu sa force première. C’est dans le sillage du traditionnel stage en altitude que Christian Lanta continue de façonner ses hommes cet été. À Font-Romeu la semaine passée, les Catalans ont entremêlé rugby et plaisir.Le tout sur fond de bizutages et de soirées d’intégration pour les néophytes. Et si, aussi simple soit-elle, la transformation des Sang et Or passait par ces fondamentaux que l’on se présente plus ?

Le pari de l’équilibre

« Que ce soit en matière de personnalités ou sur le terrain, on se connaît un peu plus. C’est bien d’avoir gardé un groupe stable et homogène. On est avancé », résume Alan Brazo, avant de rappeler que « la vie d’un groupe se fait surtout en fonction des victoires et des défaites ». Du haut de ses 25 ans, le troisième ligne perpignanais est une des figures idoines de l’Usap version Pro D2. Et n’a pas oublié les mésaventures qui ont forgé les siens depuis la découverte d’un championnat impitoyable. À défaut d’avoir gagné, l’Usap a appris. Et avec elle, c’est l’ensemble d’une génération qui s’est blindée. Au point de paraître mentalement insubmersible à un mois de la reprise. « Dans notre sport, quand tu es performant c’est que tu as un gros collectif. C’est ma vision du rugby et ce que j’aime. Et c’est surtout la plus belle façon de réussir, avec beaucoup de sincérité et de modestie. Tu ne peux pas tricher entre joueurs », confie le pilier gauche Enzo Forletta, parfait exemple lui aussi du nouveau visage de l’Usap. Adieux les paillettes dorées héritées du Top 14, les réalités économiques ont éjecté de force les noms clinquants d’une Usap un temps pléthorique. C’était inévitable, Perpignan ne pouvait réussir de la sorte et semble enfin l’avoir compris. Trois ans pour se (re) construire, une saison pour briller. Il n’y a plus qu’à.

Par Emilien Vicens

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