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« Il faut assumer ce que l’on a réussi »

Par midi olympique
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Jean-François Reygasse - Président du directoire - L’ancien treiziste prend la succession de Daniel Bory. Travailleur de l’ombre depuis de nombreuses saisons, il entend faire fructifier le travail de son prédécesseur.

Vous êtes le nouveau président du directoire de l’USM. Quel est votre parcours et comment êtes-vous parvenu jusqu’à ce poste ?

J’ai un parcours plutôt atypique ! À la base, je suis un joueur de rugby à XIII. Dès l’âge de 10 ans, j’ai évolué à Villefranche-de-Rouergue, où j’ai franchi toutes les étapes jusqu’à devenir international dans les catégories jeunes. J’ai ensuite signé à Roanne, où j’ai évolué au plus haut niveau national (Nationale 1, N.D.L.R.). Au moment de raccrocher les crampons, je me suis tourné vers une carrière d’entraîneur. J’ai exercé à Villefranche-de-Rouergue avant de migrer à Cahors, en Nationale 2. Dans le même temps, j’ai fondé mon entreprise (Alutec menuiseries PVC) sur Montauban, qui était ma ville de résidence lorsque je jouais à Villefranche-de-Rouergue. J’ai commencé à fréquenter Sapiac par curiosité, pour découvrir le XV. Je me suis pris au jeu et je suis petit à petit devenu sponsor de feu le MTG XV à travers mon entreprise. De fil en aiguille, je me suis retrouvé à la tête de la commission partenariat. Et lorsqu’il a fallu remplacer Daniel Bory, on a pensé à moi.

Quels seront vos objectifs ?

J’aimerais faire aussi bien que Daniel Bory tout en étant conscient que cela ne sera pas facile tant le travail qu’il a accompli est important. Daniel a vraiment mis la barre haut. Il a permis, avec d’autres, de ramener de la sérénité et de la tranquillité à Montauban, tant sur les plans financier que sportif. Mon objectif sera d’ancrer le club durablement en Pro D2, de le pérenniser, tout en développant ses infrastructures et la formation. Notre souhait est qu’à moyen terme, au moins sept ou huit joueurs de l’effectif professionnel soient issus de la formation de l’USM.

Comment comptez-vous procéder ?

Il ne faut pas oublier que l’USM est un club jeune en Pro D2. Nous n’avons retrouvé ce niveau que lors de la saison 2014-2015. Beaucoup de travail a été abattu depuis mais n’oublions pas que tout cela reste fragile, que la concurrence est toujours plus rude. Le club a besoin de fondations solides et nous les construisons saison après saison. Gaël Arandiga, directeur général du club, va nous apporter son réseau et amener une assise. Nous avons moult projets à plus ou moins long terme, comme le développement de la plaine du Ramiérou pour l’accueil des jeunes, la réfection de la boutique pour que nos supporters puissent consommer au stade ou l’essor du chapiteau VIP. Nous voulons travailler sur la marque « Sapiac », car notre stade, bien que parfois qualifié de vétuste, jouit d’une vraie aura dans le monde du rugby. Depuis quelque temps, on ne parle plus vraiment de club, mais de projet. Il faut voir plus loin que l’échéance de la saison à venir.

Rendre le club pérenne passe forcément par de bons résultats sportifs…

Disons que d’ici l’horizon 2020, nous aimerions être régulièrement parmi les quatre ou cinq meilleurs du championnat, avec un tiers de notre effectif issu de la formation du club, avec un budget autour de 7 millions d’euros. Pour la saison à venir, pas de réponse à la Guy Roux : j’aimerais retrouver le top 6 même si nous sommes conscients que toutes les saisons ne pourront pas nous réussir autant que celle qui vient de s’écouler. L’idée, c’est d’assumer pleinement ce que l’on vient de faire. Était-ce prématuré d’être en finale du Pro D2 seulement trois saisons après le retour chez les pros ? Peut-être ! Mais nous devons l’assumer. L’important, c’est que le club grandisse. On sait d’où l’on vient et il faut ancrer l’identité sapiacaine qui est aujourd’hui notre force.

 

Propos reccueillis David BOURNIQUEL

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