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Revue d'élite : les deuxième-lignes

Par Marc Duzan
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    Revue d'élite : les deuxième-lignes
Publié le Mis à jour
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Vous avez découvert le top 3 des deuxième-lignes du Top 14 de la saison dernière. Voici maintenant les surprises, déceptions ou encore les absents...

Les surprises : Taofifenua retour en grand

La quatrième place de Romain Taofifenua est une surprise dans le sens où le géant toulonnais avait quelque peu disparu des radars, depuis deux saisons. Aujourd’hui revenu à son meilleur niveau, percutant balle en mains et plus combattant que jamais, « Grand Tao » a logiquement été rappelé dans le squad des Bleus, lors de la tournée d’été en Afrique du Sud. Le Parisien Paul Gabrillagues est, avec 2271 minutes de jeu, le joueur le plus utilisé de l’effectif parisien. Meilleur plaqueur du Top 14, « Paulo » s’est imposé la saison dernière comme le pendant idéal de l’Australien Hugh Pyle, plus délié, plus adroit… mais indéniablement moins combattant que son jeune binôme (Gabrillagues a 24 ans). à Bordeaux, on soulignera la très belle saison de l’international australien Luke Jones, qui compense son manque de muscles (108 kg) par une détermination, un courage et une activité sans égals. Le Grenoblois Aly Muldowney, totalement inconnu avant son arrivée à Grenoble, s’est aujourd’hui fait un nom en Isère.

Les valeurs sûres : Tekori, Eaton, les phares

À bientôt 34 ans, Joe Tekori est dans la forme de sa vie. Au cœur d’une équipe toulousaine en grandes difficultés du début à la fin du championnat, l’international samoan fut l’un des rares joueurs à tirer son épingle du jeu, évoluer à son niveau véritable et systématiquement mettre les Rouge et Noir dans l’avancée. tel point que le Racing a bien failli casser sa tirelire pour s’attacher ses services, l’hiver dernier… Jason Eaton, l’un des joueurs les plus utilisés du championnat, est la caution « combat » du Stade rochelais, le leader de vestiaires incontesté de la formation jaune et noire. De son côté, Julien Le Devedec a gardé la confiance du staff des Bleus, que ce soit en novembre, au Tournoi des 6 Nations ou l’été dernier, en Afrique du Sud. Rodrigo Capo-Ortega, 36 ans de combats divers et variés, est toujours très important dans l’effectif du Castres olympique. Jacques Du Plessis ? Le plus bel athlète du championnat s’est quant à lui illustré dans le registre qui lui sied le mieux : la démolition massive.

Les absents : Honneur aux Palois

Les Palois Fabrice Metz et Masalosalo Tutaia, auteurs d’une très belle saison en Béarn, auraient très bien pu faire partie de ce classement. Infatigables combattants, très forts en mêlée fermée, les deux soldats de Carl Hayman sont pour beaucoup dans les bonnes performances du pack béarnais en deuxième partie de saison. Le Grenoblois Hendrik Roodt est lui-aussi à mettre en lumière, tant son implication dans une équipe en déliquescence est restée intacte au fil des mois. à Lyon, le très mobile Félix Lambey est également à créditer d’une belle année et, en coulisses, on dit même que son profil ne laisse pas insensible les sélectionneurs tricolores… Au Racing, le Sud-Africain Gerbrandt Grobler a réalisé une fin de saison colossale aux côtés de Leone Nakarawa. Pour quelques poignées de dollars en plus, le titan a néanmoins choisi de quitter le club des Hauts de Seine, qui l’avait remis en selle après une suspension de deux ans pour dopage. Le rugby professionnel est impitoyable…

Les déceptions : Jedrasiak blessé, Maestri terne

Au vrai, les deux grands absents de cette revue de l’élite ne sont autre que les internationaux français Paul Jedrasiak (ASMCA) et Yoann Maestri (Toulouse). Le premier, blessé à la cheville à l’automne dernier, a été freiné dans sa progression par ce coup du sort et, au fil du temps, perdu sa place de titulaire dans le groupe clermontois. Alors, pourra-t-il se faire violence et passer devant Sitaleki Timani, Flip van der Merwe et Arthur Iturria pour épauler l’incontournable Sébastien Vahaamahina en Auvergne ? Impossible à dire aujourd’hui. L’étoile de Yoann Maestri semble quant à elle s’affadir au gré du temps : moins actif que jadis dans le jeu courant, parfois dominé dans les duels, Yoann Maestri (57 sélections) a également du mal à faire rebondir le jeu derrière lui. Pour l’instant, le vice-capitaine des Bleus garde la confiance du staff tricolore et fut l’un des joueurs français les plus utilisés en Afrique du Sud, l’été dernier. Sera-t-il un jour remis en question ?

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