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Le Stade domontois cherche le rebond

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Fédérale 2 - Véritable survivant de Fédérale 2, le club de région parisienne reste sur une saison des plus difficiles. Après avoir fait peau neuve et retrouvé ses couleurs de toujours, il espère cette fois-ci redorer son blason.

Le Stade domontois se pensait condamné quand il a bouclé l’exercice 2016-2017 à la dixième et dernière place de sa poule. C’était avant de tirer profit d’une augmentation, aussi soudaine que salvatrice, du nombre d’équipes en Fédérale 2 (chaque poule sera désormais composée de 12 équipes au lieu de 10). Le club du Val-d’Oise pouvait alors pousser un grand ouf de soulagement et remercier la nouvelle refonte du rugby amateur français : il s’évitait de justesse un retour en Fédérale 3.

À situation exceptionnelle, réunion exceptionnelle : c’est dans ce contexte-là que toutes les forces vives de Domont se sont réunies fin juin au club-house du stade des Fauvettes. Le but ? Étaler le nouveau projet de reprise en main du club. Et pour ce faire, qui de mieux que Serge Vidal, son président emblématique pendant 30 ans, pour montrer la voie à suivre ? Accompagnés de Christophe Cadeac, directeur général, ou encore Frédéric Bourdin, Maire de Domont, tous se sont montrés animés par une seule et unique envie : voir « le Stade » redorer le blason bleu et blanc.

Créer un tout nouveau club

C’est dans cette optique que chacun tire désormais dans le même sens. Un luxe si l’on se réfère à la saison précédente ou beaucoup se sont sentis abandonnés. « Nous sommes en train de créer un nouveau club », selon Viktor Didebulidze, l’entraîneur de Domont. Un tout nouveau club avec un staff médical digne de ce nom, lequel comprendra un préparateur physique, un ostéopathe mais aussi un kinésithérapeute. Deux entraîneurs seront désormais en charge de l’équipe première, deux autres s’occuperont de l’équipe réserve : là encore du tout nouveau. Et cela ne sera pas de trop pour atteindre l’objectif maintien avant d’espérer durer dans le temps… et ne pas revivre une saison « très difficile, vraiment très difficile », des dires de l’ancien entraîneur de Massy.

Début d’élément de réponse le 2 septembre prochain face à Orsay, lors du premier match de préparation des Val-d’Oisiens. L’occasion pour les Bleu et Blanc de renouer avec le terrain et de faire fructifier une préparation physique qui vient de débuter dans la bonne humeur et qui sera longue de trois semaines. L’occasion aussi de tester la quinzaine de recrues parmi lesquelles un espoir sud-africain de Brive, un espoir géorgien de Tarbes sans compter les espoirs du Stade français qui garnissent chaque saison les rangs du Stade… domontois. En attendant peut-être de fouler un jour la pelouse de Jean-Bouin, c’est le stade des Fauvettes qu’il s’agira de faire vibrer : pour un club mais aussi pour toute une ville.

Par Johan CAILLEUX

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