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Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape voit plus haut

Par midi olympique
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Plus ambitieux que jamais après neuf saisons de rang en fédérale 2, le club du Vaucluse se verrait bien frapper à la porte de l'étage supérieur.

Ce serait méconnaître le tempérament des Castel-Bédarridais… Tombé sur la dernière marche, balayé par Nîmes il y a maintenant un an, avant d’être, cette fois-ci, écarté du coude par Nice en match de barrage, Bédarrides n’a pas rangé ses espérances au fond d’un placard. Au club, tout le monde aspire plus que jamais à grandir. À retrouver enfin le cercle étroit des clubs de Fédérale 1 quitté il y a maintenant neuf ans. Un bail. D’ailleurs, sans se projeter avec certitude, cette année pourrait bien être la bonne. À l’intersaison, le club a non seulement majoritairement conservé son effectif, mais il a aussi mis l’accent sur un recrutement sérieux. Deux anciens du Top 14 débarquent ainsi sur les bords de l’Ouvèze : le flanker international Rémy Martin (37 ans) et le trois-quarts passé par le Stade français, Toulon et Bordeaux-Bègles Thierry Brana (31 ans), mais aussi l’Aixois Alex Carbonnel (1,92 m, 110 kg). Ce ne sont pas les seuls. Le talonneur Ludovic Zanini et le pilier Joan Didier (1,83 m, 110kg) viennent en droite ligne du RC Tricastin pour étoffer la mêlée et s’ajoutent au demi de mêlée Clém ent Charonne et au trois-quarts saint-jeannais Sami Rezgui. « On a perdu Romain Barriol et Flavien Nouhaillaguet, mais on s’est bien renforcé. On a amené de l’expérience et densifié ce groupe, mais aussi apporté davantage de vitesse et de concurrence à nos lignes arrière », résume son technicien Mickaël Mabillon. « Je suis fier de ce recrutement, enchaîne le patron du club Philippe Daminiani, l’osmose est déjà en train de naître. Il a été construit pour bien figurer… Je n’ose parler d’accession sinon on sera attendu de partout, mais on a le matériel pour ne pas être trop loin de la vérité. » En tous les cas, tout cela assure un minimum de garanties. Jusqu’à faire des Vauclusiens un sérieux postulant aux premiers rangs. « Maintenant, il y a un projet de jeu à poursuivre, un cap à franchir, mais on n’a aucune pression », se rassure Mickaël Mabillon.

« Pas d’ambition sans risque »

Pour mettre tout cela en musique, ce dernier a été associé au Cavaillonnais Julien Charret. Et pourra s’appuyer sur l’expertise technique de l’ancien talonneur et capitaine Guillaume Marquis. Sébastien Rozier arrive, lui aussi, de Tricastin comme directeur sportif. « Il amène son expérience, se réjouit Philippe Damininani, tout comme Frédéric Vaudo désormais vice-président en charge du volet sportif vient nous épauler… Cela fait du bien. » En clair, pour sa dixième saison de rang en Fédérale 2, Bédarrides renforce ses structures pour tenter de casser la baraque et retrouver la Fédérale 1. « Il s’agit de tirer le département du Vaucluse vers le haut et lui donner un club de Fédérale 1 », observe Philippe Daminiani. On n’y est pas encore. Pour cela, Bédarrides va devoir conserver sa force de caractère aux Verdeaux où il est invaincu depuis un an et réussir son entame avec, à son calendrier, trois promus à croiser lors de ses quatre premiers matchs. « De toutes les façons, pour progresser il faut monter et il n’y a pas d’ambitions sans risque », claque le Vauclusien. Pas faux.

par Olivier Gagnebien

 

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