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Elodie Poublan (capitaine des Bleues) : « On les a asphyxiées ! »

Par Jérôme Prévot
  • Elodie Poublan (capitaine des Bleues) :  « On les a asphyxiées ! »
    Elodie Poublan (capitaine des Bleues) : « On les a asphyxiées ! »
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La capitaine d’un jour des Bleues, Elodie Poublan, affichait un sourire radieux après le cinglant 48-0 infligé aux Australiennes. La France a marqué 120 points en deux matchs et vingt essais.

Quel bilan faites vous de ce match ?

On a tenu le match de la première à la 80e minute, nous avons connu une énorme entame de match et nous n’avons jamais lâché. Nous les avons tenues et nous ne nous sommes pas laissées faire en défense, en fait, nous les avons asphyxiées.

Y avait-il un point précis que vous aviez travaillé ?

Tactiquement, nous avons vu qu’elles avaient un peu de mal à se déplacer. Nous savions qu’il y aurait quelques zones de rupture entre les avants et les trois quarts et je crois que nous avons su exploiter ça en jouant sur les extérieurs.

Pour vous personnellement, c’était un jour particulier, non ?

C’était la première fois que je commençais un match en tant que capitaine. Ca ne m’a pas perturbé, mais ça m’a fait un peu bizarre, notamment quand j’ai dû parler avec l’arbitre, mais tout s’est finalement bien passé.

Nous vous avons vu faire un geste techniquement très beau en première mi-temps, pouvez-vous nous en parler ?

Oui, je m’en souviens, mais j’aurais du mal à vous la décrire exactement, mais je sais que j’ai fait une petite feinte et que l’adversaire a tout de suite mordu et que j’ai pu servir Chloé. Dommage que l’action ne soit pas allée au bout.

Quelle image vous reste en mémoire de cette soirée magnifique ?

L’image qui me reste en mémoire, ce sont les séquence défensives que nous leur avons imposées. Chaque fois qu’elles ont attaqué, elles ont reculé. En plus, l’Australie, c’est une équipe qu’on ne connaît pas bien, on ne l’affronte pas souvent. Elles ont des gros gabarits, mais on savait quand-même qu’il faudrait venir les prendre le plus tôt possible. Malgré tout, on ne savait pas trop à quoi s’attendre, donc notre plaisir en est renforcé. Ce soir, c’est nous qui avons su imposer notre rythme. 48 points, ce n’est pas rien quand-même.

Avez-vous regardé le match Irlande-Japon, si surprenant ?

Non, mais on sait ce qui s’y est passé. On a un jour pour récupérer avant de basculer sur le match de jeudi face aux Irlandaises chez elles.

 

Propos recueillis par Jéröme Prévot, envoyé spécial

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