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Will Genia : « L’écart n’est pas si grand »

Par midi olympique
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    Will Genia : « L’écart n’est pas si grand »
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Récente recrue des melbourne Rebels, l’ex-parisien Will Genia évoque ce choc pour la Bledisloe Cup.

Vous venez d’annoncer votre signature avec les Melbourne Rebels alors que tout le monde vous attendait aux Reds. Avez-vous signé aux Rebels par défaut ?

Non, pas du tout. J’ai passé 9 ans aux Reds avec un certain succès avant de relever le défi parisien. Il s’est avéré que mon retour dans le rugby australien est intervenu à un moment où les Reds avaient fait le plein de demis de mêlée et se trouvaient au top de leur salary cap donc les circonstances ont fait que la porte des Reds s’est refermée. Mais je suis très heureux d’avoir signé avec les Rebels. C’est un nouveau challenge dans un jeune club qui se construit et qui a besoin de s’affirmer. J’avais besoin de ce nouveau challenge et je ne regrette absolument pas ma décision d’aller à Melbourne.

Était-il important pour vous de revenir dans le rugby australien ?

C’était très important. J’y pensais depuis longtemps et j’avais signé mon retour dans le rugby australien dès septembre l’an passé. Donc j’ai vraiment hâte de jouer de nouveau dans le Super Rugby et dans un nouveau club. Maintenant que ma décision est prise, il faut se concentrer sur les All Blacks et le match de samedi.

Justement, les tests de juin ont laissé voir des lacunes dans le jeu des Wallabies. Pensez-vous les avoir résolues ?

Il y a eu du bon et du mauvais. Nous avons beaucoup parlé entre nous de la façon de résoudre ces problèmes. Nous avons travaillé très dur pour nous remettre dans le droit chemin et les trois semaines que nous venons de passer ensemble vont nous aider. « Cheik » (Michael Cheika, N.D.L.R.) nous a fait travailler sur notre condition physique et nos skills. Nous espérons maintenant que tous ces efforts porteront leur fruit samedi. Nous allons affronter la meilleure équipe du monde mais le groupe a hâte de relever le défi.

Comment réduire l’écart qui existe entre les deux équipes ?

L’écart n’est pas si grand que les gens ne peuvent le penser. Au plus haut niveau les différences sont minimes. La principale différence est que cette équipe des All Blacks est très constante, semaine après semaine et pendant 80 minutes. Le challenge pour nous est de devenir aussi constants qu’eux.

Le rugby australien a connu une semaine particulièrement agitée. Est-ce que les joueurs ont été affectés par ces évènements ?

Nous en avons parlé entre nous mais il faut maintenant mettre tout ça de coté au moment d’affronter les All Blacks. Chaque fois que vous jouez contre cette équipe, la victoire peut totalement changer la perception que les gens ont sur le rugby australien. Vous sentez un poids supplémentaire sur vos épaules et il faut l’assumer. Mais, en même temps, c’est un privilège de représenter votre pays et vous savez que vous pouvez avoir un effet sur le moral des gens qui vous regardent et vous supportent.

Les Lions ont su mettre en difficulté les All Blacks en juin dernier. Avez-vous trouvé des faiblesses dans l’armure des Blacks ?

Oui, la principale leçon est venue de l’énorme pression que les Lions ont imposée aux All Blacks. Ils ont su se dégager efficacement de situations dangereuses au plus profond de leur camp et retourner la pression défensive. Leur vitesse en défense a mis sous pression leurs meneurs de jeu. Nous avons donc retenu certaines leçons tout en ajoutant notre touche… Vous verrez samedi !

Propos recueillis par Jacques Broquet

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