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Premier pari réussi pour Belfort-Montbéliard

Par midi olympique
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    Premier pari réussi pour Belfort-Montbéliard
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Créé en 2011, l’Embar est passé de la Troisième Série à la Fédérale 3 en cinq saisons. Si elle vise le maintien à court terme, la Fédérale 2 est dans le viseur dans les cinq ans.

Ils ont réussi leur pari. En 2012, un grand club naissait dans le nord de la Franche-Comté, grâce à la réunion de Belfort-Montbéliard et de l’Ascap, l’équipe corpo du groupe Peugeot. Alors en Deuxième Série, le club ne cachait pas ses aspirations à la montée en Fédérale 3 à moyen terme, un doux rêve, dans une région où le rugby peine à être reconnu, mais où le club a au moins l’avantage de ne pas souffrir de la concurrence de voisins éloignés. Le président, Christophe Barraux, et l’entraîneur, Jean-Jacques Abbamonte, arrivé alors de Pontarlier, ont tenu les rênes et permis au club d’être promu cette année au premier niveau fédéral. Après être monté en flèche de la Troisième Série à l’Honneur, l’Embar a pris le temps (trois saisons) pour franchir la dernière marche, après une progression constante au classement. « Il y a un gros sentiment de satisfaction et d’aboutissement, reconnaît le premier. L’accession était une condition indispensable à la poursuite de notre développement. Il y avait la nécessité de maintenir la dynamique pour continuer à garder tout le monde mobiliser, aussi bien les dirigeants, que les bénévoles ou les joueurs. Je craignais une forme de découragement en cas d’échec. »

Un nouveau challenge

Boosté en 2015 par l’organisation du congrès de la FFR, le club en avait profité pour se faire connaître du monde du rugby français mais aussi des partenaires et des politiques dans sa métropole, curieux de voir l’ovale se développer, à un endroit où le FC Sochaux-Montbéliard, grand nom du football, polarise toute l’attention ou presque. Après avoir réussi à ne pas laisser retomber le soufflé, le club va maintenant relever un autre challenge, à savoir ne pas faire juste un aller et retour et installer l’équipe en Fédérale 3. Ce sera une autre paire de manches. Jean-Jacques Abbamonte en a conscience. « C’est autre chose, le plus dur est devenu nous, tranche le technicien, qui connaît bien la Fédérale 2 et 3 pour l’avoir connue pendant cinq saisons avec Pontarlier. Plus de la moitié de l’équipe n’a jamais évolué à ce niveau. Et il faut que le club continue de progresser, il est essentiel de nous structurer. Il faudra également étoffer l’encadrement dans les équipes de jeunes. » Concernant le groupe seniors, cela fait déjà un mois, depuis le 17 juillet précisément, qu’il a repris la route de l’entraînement pour mettre toutes les chances de son côté pour sa première saison. Jean-Jacques Abbamonte, et son binôme, Laurent Maillard-Salins, passé par Vesoul, et le préparateur physique, Julien Gastaldi, ont accueilli une dizaine de recrues, dont plusieurs rompus aux joutes fédérales, avec Besançon (Fédérale 3) ou Arras (Fédérale 2). « L’ambition immédiate est de décrocher le maintien le plus confortable et le plus précoce possible, explique Christophe Barraux. Ensuite, nous espérons connaître la joie des phases finales et d’une montée en Fédérale 2 dans les cinq ans. » L’Embar en a mis six pour monter en Fédérale 3. Même s’il y parvient avec un an de retard, gageons que cela suffira à son bonheur. Rendez-vous en 2022, ou 2023…

par Sébastien Fiatte

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