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Martigues veut soigner son entame

Par midi olympique
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    Martigues veut soigner son entame
Publié le Mis à jour
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Le club de Martigues retrouve enfin une division qui se refusait à lui depuis trop longtemps. l'ambition du promu est désormais d'y rester durablement.

Il n’y croyait peut-être plus trop, mais il l’a finalement fait. Dix ans après, Martigues-Port-de-Bouc retrouve (enfin) la Fédérale 2. Il est vrai que, depuis cinq ans, les Provençaux étaient devenus des habitués des phases finales sans jamais se montrer capables de valider leur ticket d’accès à l’étage du dessus. Cette fois-ci, une nouvelle fois écarté sèchement sur la dernière marche de l’accession par La Valette, le club a été rattrapé par les bretelles de son short. Sur l’autel des règlements de la Fédération, les Diables rouges, meilleur second de la saison régulière avec trois petits revers et la bagatelle de 76 essais inscrits, ont finalement été repêchés. Comme une belle récompense à leur obstination. « On a eu le petit coup de pouce du destin, reconnaît leur président Yves Pontal, mais avant cela on a aussi signé une belle saison sportive. » Désormais, « on y est » et il s’agit « d’y rester », sourit le patron du club. Traduction : « Il faudra rester solide à la maison et grappiller des points de partout. » Sacré challenge. Car si l’on oublie quelques petits ajustements, ni le budget du club, ni sa masse salariale n’ont bougé. À Martigues, l’accession n’a pas chamboulé les têtes. Cela dit, le club ne plonge pas complètement dans l’inconnu. Pour avoir entraîné durant quatre ans Bédarrides en Fédérale 2, l’ancien talonneur Hervé Di Noïa connaît bien la difficulté de la tâche : « Les impacts y sont plus forts, l’exécution des gestes plus vifs, le jeu plus rapide, les budgets plus conséquents. » Bref, derrière ses techniciens, Hervé Di Noïa et Fabrice Sergeant, Martigues-Port-de-Bouc va devoir démontrer rapidement sa cohésion et s’inscrire au plus tôt dans le bon tempo.

 L’humilité d’un promu

« C’est vrai que la marche à gravir est haute, résume Yves Pontal, mais on est confiant… On ne part pas non plus dans l’inconnu, on connaît déjà quelques-uns de nos adversaires. » Et sur le volet du recrutement, si le promu a perdu Joris Matheron, « on a aussi conservé 70 % à 75 % des titulaires de la fin de saison et des phases finales, glisse encore le patron martégal. On a renforcé notre mêlée avec les venues d’Abdelhamid Mezdour de Bédarrides, Victor Leprêtre de Provence Rugby, Thomas Badie du Gers et le retour au club de notre talonneur Yann Fumey », mais aussi avec le centre italo-argentin débarqué d’Auxerre Valentin Preti. Il a aussi étoffé sa charnière avec l’arrivée à l’ouverture de l’Italien Paulo Buso entrevu sur quelques matchs avec Mâcon après être passé par Grasse. « Tous les deux avaient envie de retrouver le soleil », sourit Yves Pontal. Sans oublier le trois-quarts tunisien Bedi Dahmoul. Le plus compliqué reste quand même à écrire. « On va être humble et surtout ne pas s’enflammer. On est un promu… Prendre cinq points sur nos trois premiers matchs dont un seul à la maison, ce serait déjà bien, cela nous donnerait de la confiance », se projette Hervé Di Noïa. Il n’y a plus qu’à.

Par Olivier Gagnebien

Crédit Photo : Rugby Club Martigues Port de Bouc

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