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Castres - Bordeaux-Bègles, match dans le match

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Grand espoir au poste de troisième ligne, Mathieu Babillot sera face à Mahamadou Diaby, étincellant la semaine passée face à Clermont. Un beau duel en perspective...

Matthieu BABILLOT vs Mahamadou DIABY

Babillot, l'avenir du poste

La saison dernière, Mathieu Babillot a signé une impressionnante montée en puissance. Auteur d’excellentes prestations lors des matchs amicaux, le flanker qui n’avait alors que 22 ans a d’emblée enchaîné les titularisations en Top 14 et en Coupe d’Europe. Puissant balle en main, adroit en touche et hyperactif dans le jeu, « Bab’s » a ensuite continué de progresser, au point d’attirer l’œil du staff du XV de France. À son grand désespoir, sa marche en avant a été stoppée par des problèmes de santé : des vertiges plus précisément, qui l’ont contraint à prendre du repos. Désormais, ces derniers ne sont plus qu’un vilain souvenir. Et le flanker a montré la semaine dernière au Racing qu’il était de retour à son meilleur niveau : « J’espère qu’il va confirmer tout ce que l’on attend de lui, confirme Urios. Diaby est un monstre d’explosivité et il a progressé en touche depuis Oyonnax. « Bab’s » est plus à l’aise dans les airs, et il sent mieux le jeu. » Son face-à-face avec l’ex-Oyomen promet de faire des étincelles…

Diaby, troisième ligne courage

Oyonnax, Grenoble. Ses clubs précédents suffisent à comprendre son goût du combat. Venu sur le tard au rugby, Diaby n’aime rien moins que plaquer, soutenir, gratter, déblayer et courir. Titulaire lors contre l‘ASM, son retour au sprint sur Abendanon a marqué les esprits. Parfaitement intégré dans le collectif bordelo-béglais, ce « vrai gladiateur » comme le qualifiait Christophe Urios à Oyonnax fut même pressenti pour s’envoler avec le XV de France en juin 2016. Si des blessures ont bloqué sa progression, « Mad » est impliqué à 100 % dans une démarche de haut niveau, en soignant son hygiène de vie et se donnant à fond aux entraînements. « Notre vie est faite de coups : on en prend, on en donne, expliquait-il, voilà peu. À 50 ans, on aura mal un peu partout, on ne fera pas des bons vieux, mais c’est le prix à payer pour passer tous ces moments sur le terrain. » Et croquer tout ce qui passe à proximité…

Par Simon Valzer et Jean-Yves Saint-Céran

 

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