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Berre-l'étang : le grand saut

Par midi olympique
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    Berre-l'étang : le grand saut
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À tout juste 50 ans et pour la toute première fois dans l'histoire du club provencal, les Berrois s'apprêtent à découvrir la Fédérale 2 et un tout autre environnement. Bien décidés à poursuivre leur croissance.

Cette fois-ci a été la bonne. Toujours là, ces dernières années, à jouer les premiers rôles, mais trop souvent recalé sur les dernières marches d’une accession, Berre-l’Étang s’est enfin montré exact au rendez-vous. À tout juste 50 ans, il n’a pas tremblé au moment de grimper dans l’ascenseur. « Réussir sportivement notre accession a été une vraie fierté. On a poussé un ouf de soulagement », se rappelle le flanker et capitaine David Garreau. Mais où ces Cobistes ont-ils été puiser les clés de cette récompense quand d’autres gagnés par la lassitude auraient sûrement renoncé à leur projet de club ? Dans sa ténacité et son caractère bien trempé. Dans son abnégation aussi et sa volonté inébranlable de réussite. Peut-être aussi que le titre de champion de France d’il y a un an en Fédérale 3B, le tout premier Bouclier ramené sur les bords de l’étang a-t-il servi de déclic, de carburant et de vraie prise de conscience ! Pour la toute première fois sur le grand livre du club, Berre-l’Étang émargera donc, dans deux semaines, au registre de la Fédérale 2. Comme un grand saut dans l’inconnu mêlé à une bonne grosse dose d’adrénaline et d’espérance. Excitant à souhait. Car sur les bords de l’étang, cette accession n’est aucunement un aboutissement. Du reste, le budget du club a été révisé à la hausse « de l’ordre de 15 % », glisse son patron Jean-Christophe Bouisset pour flirter « avec une enveloppe de 600 000 euros dont 9 % à 10 % de masse salariale ». Il est vrai que pour mettre au fond de ses fouilles toutes les chances d’un maintien, le club a conservé quasiment tout son effectif. « On a quand même perdu au talon Yann Fulmey et Sébastien Miro et Yacine Fezaï comme pilier », regrette David Garreau. Cela fait trois titulaires en moins compensés à aujourd’hui par la seule venue d’Aubagne du pilier Gaétan Landry en attendant le retour de Thibault Depagne (tendon d’Achille). « Or, la Fédérale 2, c’est du physique et des impacts plus denses et plus rudes qui obligent à une profondeur de banc », prévient David Garreau. « Globalement, on a un effectif solide », rassure le Tarbais et technicien Pierre Pujo, « quatre ou cinq recrues, c’est un peu court on en a conscience, mais on ne va pas non plus faire n’importe quoi ».

Calendrier compliqué

Pour autant, Berre-l’Étang n’est pas resté les bras ballants. Il a étoffé sa mêlée en allant piocher un deuxième ligne néo-zélandais Josh Foster et un troisième ligne fidjien en provenance de Grasse John Tuilakepa, et attend le retour en janvier du troisième ligne Thomas Maggiore (ligaments croisés). Derrière, il pourra aussi comptera avec les arrivées d’Axel Dubosc passé par Châteaurenard et Saint Saturnin, Lucas Levy (Provence Rugby), Julien Delmas (Martigues), et le retour à la compétition d’ici janvier de Benoît Escobar (genou). Huit jours avant son dernier match amical face à Aubagne, il lui reste à huiler son collectif et à être fin prêt pour plonger dans la cour des plus grands. Versé dans une poule qui mêle fortes têtes (Nice, Bédarrides, Châteaurenard, Saint-Jean-en-Royans), et promus (Annonay, La Valette, Martigues Port-de-Bouc), Berre-l’Étang (malgré un calendrier compliqué) a les épaules pour ne pas se vautrer et poursuivre durablement sa croissance. « L’objectif est de se rassurer le plus tôt possible, se projette Christophe Bouisset. L’idée, à la fin de cette première année en Fédérale 2, est de nous intéresser à un éventuel nouveau projet de club sur trois ans et de toquer à la porte de la Fédérale 1. » Chiche

Par Olivier GAGNEBIEN

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