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Montpellier frappe fort à Castres

Par Vincent Bissonnet
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    Montpellier frappe fort à Castres
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Montpellier s'affirme bel et bien comme un ténor du Top 14. Après deux victoires à domicile, les Héraultais se sont imposés à Castres, ce samedi soir (17-22). Un acte fort pour les hommes de Vern Cotter, une douche froide sur les Tarnais.

LE MATCH

Baptême pluvieux, baptême malheureux. Le stade Pierre-Fabre a été douché, dans tous les sens du terme, pour son inauguration. Une forte pluie s'est abattu sur Castres au coup d'envoi. Le jeu s'en est ressenti et les acteurs ont d'entrée restreint leurs intentions au minimum. La première période se résumait ainsi à une succession de luttes, dans les airs comme au sol. Si les Castrais prenaient nettement l'ascendant en mêlée fermée, ils ne parvenaient pas à convertir leurs occasions en points. La faute à quatre coups de pied manqués. Après une folle chevauchée d'Anthony Jelonch, une des rares étincelles de la soirée, Julien Dumora inscrivait un essai crucial à la 29e minute. Suffisant pour être devant à la mi-temps même si la menace héraultaise guettait (11-9). Au retour des vestiaires, les deux équipes se contenaient encore et toujours. Les buteurs se donnaient la réplique, les demis multipliaient les chandelles et l'écart restait de deux points à l'approche de la fin de match (72e, 17-15). La partie allait se jouer sur un rien. Il est venu d'un exploit de François Steyn bonifié par Nemani Nadolo à six minutes du terme (17-20). Le stade Pierre-Fabre venait de terminer son douloureux baptême.

 LE TOURNANT

Vern Cotter avait décidé de composer un XV de départ expérimental pour cette première rencontre à l'extérieur de la saison. Le dénouement de la partie a donné raison au technicien néo-zélandais. En effet, les entrées en jeu de Mikhail Nariashvili, Bismarck du Plessis et François Steyn, à la 45e minute, se sont révélées décisives. Les deux premiers ont permis à la mêlée héraultaise de rivaliser avec son homologue castraise après avoir souffert mille maux en première période (trois pénalités et un ballon perdu). L'ouvreur, après avoir manqué un coup d'envoi et un jeu au pied d'occupation, a retrouvé toute sa magie sur une seule action. La plus importante. A la 74e minute, le Sud-Africain raffûtait un premier défenseur, accélérait et transmettait dans le bon tempo à Henry Immelmann. Quelques secondes plus tard, Nemani Nadolo finissait dans l'en-but. Le grands joueurs se révélent dans les grands moments.

 LE CHIFFRE : 11

Les Tarnais regretteront longtemps les opportunités égarées en première période. Leur nette domination en mêlée fermée et leur possession de balle auraient pu leur permettre de disposer d'un avantage conséquent en première période. En vain. Rory Kockott et Benjamin Urdapilleta manquaient quatre coups de pied – soit onze points – quand Ruan Pienaar – certes avec des tentatives plus aisées - affichait un impeccable 100 %.

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