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Castres peut respirer

Par Nicolas Zanardi
  • Castres peut respirer
    Castres peut respirer
Publié le
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Face à des Clermontois largement remaniés, les Castrais se sont au moins rassurés sur leurs vertus et leurs valeurs (29-23). Même si tout fut évidemment loin d’être parfait...

Le match

Il n’a pas fallu longtemps au CO pour comprendre où les adversaires du jour étaient susceptibles de s’avérer friables. On parle bien sûr du secteur des ballons portés, qui permirent au Tarnais d’inscrire la bagatelle de dix points en première période (un essai transformé de Jenneker ou Urdapilleta, soit la moitié de leur avance de 20-9 à la pause) et de se rassurer dans un match où ils avaient beaucoup à perdre. Au vrai, face à des Clermontois aux initiatives trop sporadiques, seule l’indiscipline des Castrais et leur maladresse sous les renvois avait permis à l’ASMCA d’exister lors du premier acte. Le bon coachins réalisé par Franck Azéma et le fantastique essai en solitaire de Peter Betham au retour des vestiaires permit aux Jaunards, d’espérer, certes. Mais leur manque de maîtrise rejaillit au galop juste sur le renvoi, à l’image d’un dégagement contré de Fernandez, du carton jaune récolté par Beheregaray pour un plaquage dangereux ou de plusieurs touches importantes manquées dans les dix dernières minutes. Beaucoup trop pour une équipe encore en proie au doute, malchanceuse au point de voir les arbitres refuser de saisir la vidéo sur un rebond très limite, dont Betham croyait avoir profité pour marquer un doublé. Même si le CO a également affiché trop de lacunes pour obtenir mieux qu’une « simple » victoire, se contentant d’assurer l’essentiel par le pied d’Urdapilleta. L’essai de Beheregaray après la sirène, pour l’honneur, ne change rien au décompte final.

 

L’action

Difficile de ne pas mentionner ici l’extraordinaire essai en solitaire du centre clermontois Peter Betham, lequel réussit la bagatelle de traverser le terrain sur plus de cinquante mètres au nez et à la barbe de ses vis-à-vis, avant de déposer Dumora d’une belle accélération, en repiquant dans l’axe du terrain. Juste du grand art...

Le tournant

À la 9e minute, une feinte de retour intérieur d’Urdapilleta lui avait permis de se frayer un chemin vers l’en-but, avant d’oublier son partenaire sur un deux contre un d’école. Qu’à cela ne tienne, l’ouvreur tarnais s’est bien rattrapé par la suite. Plus vigilants sur l’ouvreur tarnais, les Auvergnats commirent en effet l’erreur de négliger son intérieur cinq minutes plus tard. Mal leur en pris, puisque l’Argentin eut cette fois-ci l’intelligence de servir son numéro huit Vaipulu, lequel n’eut aucun mal à s’extraire du plaquage de Zirakashvili pour pointer  en but. Et offrir aux siens un avantage de 14 points...

L’homme

Maladroit depuis le début de la saison face aux perches et en proie au doute, Benjamin Urdapilleta a superbement répondu à ses détracteurs. Propre dans l’animation du jeu, teigneux en diable en défense, l’ouvreur tarnais a assuré face aux barres (19 points au total) et permis à son équipe d’évoluer dans un climat de confiance hautement appréciable dans un match à aussi fort enjeu.

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