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Dumora : « il va falloir s’exciter »

Par Simon Valzer
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    Dumora : « il va falloir s’exciter »
Publié le Mis à jour
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Arrière de Castres, Julien Dumora est conscient du retard que son équipe est en train de prendre sur le haut de tableau, l’arrière castrais exhorte les siens à la révolte.

Quel sentiment vous anime au lendemain de cette défaite à Brive ?

Une immense déception. Nous espérions faire un bon match pour ramener une victoire… Mais cela ne s’est pas passé ainsi, et ce point de bonus ne suffit pas à nous contenter. Nous sommes d’autant plus frustrés par rapport à notre remontée en deuxième mi-temps. Cela laisse encore plus de regrets par rapport à la première, même si nous avons été les premiers à marquer.

Que s’est-il passé ensuite ?

L’indiscipline, ainsi qu’un manque d’engagement de notre part ont fait que les Brivistes sont revenus. Il y a eu aussi beaucoup de perte de balles de notre part. Tout cela a fait que nous avons pris un bon soufflon à la mi-temps. Nous nous sommes réveillés à vingt minutes de la fin, mais il était déjà trop tard, le score était fait.

Vous saviez vos adversaires dos au mur avant le match : comment expliquer un manque d’engagement ?

Je l’ignore. Le coach nous en a pourtant parlé toute la semaine. Il nous disait que ce match serait bien plus dur que celui que nous avons disputé contre Clermont. Nous étions prévenus, mais nous n’avons pas réussi à les contrer dans ce secteur. Les Brivistes avaient sûrement plus envie de gagner que nous.

Que vous a reproché votre manager Christophe Urios à la mi-temps ?

Ce manque d’engagement, d’agressivité… Nous subissions sur les impacts. Nous n’avons pas répondu présents sur les fondamentaux du rugby. Cette gueulante était justifiée. Les leaders ont ensuite pris le relais, en disant que le match recommençait à zéro et qu’il fallait se retrouver là-dessus. Mais là encore, nous avons tardé à appliquer cette consigne et les Brivistes ont remarqué au retour des vestiaires. Nous nous sommes réveillés trop tard. Dès que nous avons cessé de faire des fautes, nous avons marqué.

Ces fautes de main traduisent un manque de confiance ou de patience ?

Plutôt de patience. Nous avons perdu trop de ballons près des lignes. Dans ces trente derniers mètres, il faut être très précis pour marquer. Cela nous était déjà arrivé à Pau, contre Lyon… Moins contre Clermont. Mais nous sommes retombés dans nos travers. Nous n’avons pas maîtrisé notre rugby.

Après sept journées, le CO ne compte que deux victoires et prend du retard sur les équipes du haut de tableau qui avancent à grand train. Êtes-vous inquiet ?

Nous sommes clairement en retard, oui. Nous avons déjà perdu à domicile sans parvenir à ramener des points de l’extérieur, hormis deux bonus défensifs. Il va falloir s’exciter car devant, ça roule vraiment fort. Il faut mettre les bouchées doubles et se faire encore plus mal à l’entraînement pour que le CO engrange des points et vite. Après, il n’y a pas de crise. Mais il faut que chacun se remette en question pour gagner ces p... de matchs.

Comment abordez-vous la Coupe d’Europe ?

J’imagine qu’il y aura un peu de turnover dans les lignes pour remobiliser tout le monde. Il faudra réattaquer pied au plancher cette fin de bloc avant la trêve de novembre. Pour l’heure, nous aurons la chance de recevoir pour ce premier match, et il n’est pas question de reculer. Nous allons avoir une semaine studieuse… On doit se servir de cette compétition pour se remettre les idées en place, mais aussi se retrouver dans le combat et le plaisir.

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