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Place aux jeunes chez les Barbarians

Par Emmanuel Massicard
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    Place aux jeunes chez les Barbarians
Publié le Mis à jour
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En attendant le renouvellement de la convention avec la FFR, les Barbarians ont tracé leur nouveau cap. Ils serviront de tremplin aux meilleurs espoirs choisis en concertation avec le staff des Bleus.

Une page va se tourner, le 10 novembre à Bordeaux. En revenant à Chaban-Delmas sur les traces de leur dernier exploit (victoire face aux réservistes Australiens en novembre 2016), les Barbarians prolongeront vers une nouvelle ère marquée par le sceau de la jeunesse, des promesses et de l’avenir. En dehors de rares exceptions, comme Aurélien Rougerie qui devrait être capitaine face aux Maoris Néo-Zéalandais, le maillot Bleu ciel et roi ne sera plus un cadeau pour honorer certains joueurs en fin de carrière, ou d’autres oubliés des sélections à qui on laisserait croire en leur potentiel international.

France bis

En entrant dans le giron de la FFR, les Barbarians français ont assuré leur avenir. Ils seront désormais inscrits comme une deuxième équipe de France (en remplacement de France A), placés sous l’égide de l’article 9 de World Rugby et bénéficieront des mêmes règles de libération que les grands Bleus. En clair, les clubs ne pourront plus leur refuser de libérer un joueur. La révolution a été actée lundi dernier au CNR. Désormais, les Barbarians serviront de tremplin pour les meilleurs espoirs. Une sorte de « France développement » pour jauger le potentiel de jeunes susceptibles d’intégrer le XV de France d’ici deux, trois ou quatre ans. On parle des Couilloud (Lyon) et Romain Ntamack (Toulouse) qui doivent être associés à la charnière face aux Maoris. Les profils de Macalou (3e ligne, Stade français), Septar (centre, Clermont), Verhaeghe (2e ligne, Toulouse), Ramos (arrière, Toulouse), Pélissié (talonneur, Bordeaux) ou Gomez Sa (pilier, Racing) sont également cités au milieu de joueurs un peu plus expérimentés pour les encadrer comme Galletier (3e ligne, Montpellier) ou Etrillard (talonneur, Toulon). Denis Charvet, manager des Barbarians, se refuse à confirmer les noms de la future équipe. « C’est trop tôt. Nous discutons avec Guy (Novès) et son staff. Une chose est sûre, on travaille main dans la main avec la FFR pour que cette équipe placée sous l’écusson Barbarians puisse aider à l’éclosion de jeunes joueurs. C’est plus que jamais notre philosophie. On n’y dérogera pas. » Et de rappeler : « Castaignède en son temps, Dupont l’an dernier, Belleau et Lesgourgues cet été ont tous été lancés dans le grand bain par les Barbarians. Nous resterons un laboratoire au service du rugby français. » 

 

 

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