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Déjouer le 2-4-2 néo-zélandais

Par Simon Valzer
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    Déjouer le 2-4-2 néo-zélandais
Publié le Mis à jour
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Maîtres dans l’art de la redistribution offensive et défensive, les Néo-Zélandais ont une façon bien à eux de disposer leurs joueurs sur le terrain...

L’organisation des All Blacks est si efficace qu’on la retrouve aujourd’hui sur de nombreux terrains, tous situés bien loin des frontières d’Aotearoa. En Angleterre et en Irlande notamment, où les techniciens kiwis sont légion. Décrite ci-dessous par le boss du XV de la Rose, elle consiste en une répartition des huit avants sur les trois zones de la largeur du terrain en fonction de leur profil : les quatre plus rapides, endurants habiles et prompts à jouer les duels se partagent les couloirs des cinq mètres (talonneur et un troisième ligne, dans l’un, deux flankers dans l’autre), tandis que les quatre les plus puissants (et lourds) sont priés de rester dans la portion centrale du terrain (2-4-2). Pour quoi faire ? Participer à l’entreprise de démolition des Blacks pardi, mais pas seulement. Car la force des avants néo-zélandais, c’est d’effectuer des gestes ou des combinaisons habituellement réservées au trois-quarts. L’on ne présente plus la fameuse spéciale de Brodie Retallick qui se positionne en ouvreur au centre du terrain. En son absence, c’est le jeune et talentueux Scott Barrett qui devrait remplir ce rôle. Citons enfin au passage leurs piliers capables de passes des deux côtés, de passes après contact, ou de percées dignes de centres… Ce 2-4-2, qui s’oppose au 1-3-3-1 privilégié en France, est plus adapté un jeu qui vise à envoyer rapidement le ballon vers les extérieurs. Dans ce contexte, les Bleus devront tout faire pour perturber cette organisation. Comment ? En les mettant sous pression et en forçant les troisième ligne et le talonneur à venir se consommer dans les zones de rucks, par exemple, en menant un combat de tous les instants dans le jeu au sol. Un combat intense qui devrait, par ailleurs, ralentir les sorties de balles néo-zélandaises. Enfin, les Bleus devront se méfier des lancements de jeu néo-zélandais après mêlée, souvent limpides et destructeurs. Là encore, le salut des Tricolores résidera dans la pression qu’ils seront capables de mettre aux Blacks en mêlée fermée. En ce sens, les absences de Joe Moody et d’Owen Franks sont de bonnes nouvelles.

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