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La page vierge du XV de France

Par Léo Faure
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Publié le Mis à jour
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À l’automne 2016, les Bleus sortaient battus des tests-matchs de novembre mais gonflés par le contenu des prestations. Et la satisfaction d’avoir trouvé ses hommes de base autour desquels construire leur avenir. Un an plus tard, tout est à refaire.

Tout était (presque) trop beau. Les Bleus avaient certes montré un triste visage en Afrique du Sud, en juin, mais les promesses de novembre étaient tout autres. Parce que, traditionnellement, l’équipe de France souffre en juin mais brille en novembre. Aussi parce qu’une foule de joueurs absents de la tournée estivale, était annoncée de retour. L’équipe de France devait retrouver dans ses rangs l’équipe qui avait séduit il y a un an, à commencer par son milieu de terrain Clermont Lopez-Fofana-Lamerat. Tout ça, c’était avant la cascade de blessures.

 

Une ligne de trois-quarts à réinventer

Le retour de Fofana a pris plus de temps que prévu. À cela se sont ajoutées les blessures de Lopez et Lamerat, la blessure-suspension de Vakatawa, le retour tardif de Dulin et Nakaitaci, dont la grave blessure en août (rupture d’un ligament croisé) n’est pas suffisamment remise. A ce stade, autant le dire franchement, c’est une ligne de trois-quarts entière que les Bleus doivent réinventer. Pour combler ces manques, la paire Penaud-Bastareaud tient la corde. Le premier avait franchement séduit le sélectionneur en juin, dans la foulée d’une superbe fin de saison avec l’ASMCA. Le second, souvent ciblé pour son surpoids, a fait les efforts nécessaires cet été. Capitaine du début de saison toulonnais, Bastareaud pourrait profiter des absences pour se refaire une place en bleu. L’association a le charme de la complémentarité vitesse-puissance. À l’inverse, elle sera expérimentale. Ce qui génère nécessairement des craintes, à l’heure d’affronter la meilleure nation du monde. Dans le triangle arrière, les défections ouvrent la porte à Gabriel Lacroix, Yoann Huget et Nans Ducuing. Reste l’équation de la charnière, que le staff des Bleus n’a pas tranchée. La tentation de lancer Antoine Dupont, auteur d’un superbe début de saison, était grande il y a un mois. La blessure de Lopez, qui devait initialement prendre à sa charge le tir au but, a-t-elle changé la donne en faveur de Serin, habitué des Bleus et à l’aise face aux poteaux ? Réponse imminente.

 

Le casse-tête de la touche

Parmi les nombreux tracas de Guy Novès et son staff, la touche arrive également en bonne position. Parmi les joueurs restant à disposition, seul Paul Gabrillagues a déjà étrenné, ponctuellement, un rôle de capitaine de touche en club. Problème : le Parisien est un novice à l’international. Ajouter la responsabilité des annonces en touche, à celles du combat et des déplacements, ne serait-il pas le surexposer ? Les choix ne sont, de toute façon, pas légion. En troisième ligne, les forfaits successifs de Charles Ollivon, de Yacouba Camara, de Damien Chouly (habitué de cette responsabilité en Bleu), puis de Fulgence Ouedraogo ne laissent aucun joueur de touche à disposition. Jugé intéressant dans son utilisation comme sauteur, après une semaine d’entraînement, le Parisien Sekou Macalou est une option offensive mais paraît encore trop juste pour endosser le rôle d’annoncer. Et l’équation devient inextricable…

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