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Aurillac: la victoire de la solidarité

Par Jean-Marc Authié
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    Aurillac: la victoire de la solidarité
Publié le Mis à jour
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Les Aurillacois ont fait preuve d'une grande solidarité pour tomber un Biarritz (25-23) venu chercher autre chose qu'un simple point de bonus.

Après une entame où la priorité était l'occupation du terrain, le B.O. a vite pris la main sur le match. Une domination sur la possession de balle qui va se traduire dès la 8ème par un essai en coin d'Artru après une diagonale superbe de Bernard. Lorsque McPhee sort sur protocole commotion, on se dit que ça va être compliqué pour les locaux. Mais Lilomaiava va réveiller tout un peuple. Un essai en force après une mêlée qui réveille les Aurillacois. 7-5 après la transformation de Petitjean, mais la joie va être de courte durée. Hamdaoui va profiter d'une erreur de Salles, qui vient juste de suppléer McPhee, pour inscrire le second essai visiteur sous les perches. Essai transformé par Bernard (7-12). Quatre minutes plus tard, Soqeta en remet une couche derrière sa mêlée pour inscrire un troisième essai (7-17). Un match complètement fou car derrière car Lilomaiava permettra aux Cantaliens de ne pas gamberger pour aller inscrire un doublé après le renvoi et plusieurs temps de jeu (12-17, 25e). Et puis trois minutes plus tard, nouveau coup dur pour les locaux avec un jaune pour Granouillet coupable d'un déblayage jugé dangereux. Aurillac va faire le dos rond et même se procurer plusieurs occasions. Mais ni le pied de Petitjean, ni celui de Salles ne permettront aux Cantalous de prendre la tête. Au contraire, c'est Bernard qui plantera une dernière banderille sur la sirène, avec un nouveau drop à son compteur.

Au retour des vestiaires, les Aurillacois soufflent un vent de révolte. Ils vont pourtant mettre du temps avant de concrétiser leur domination. Salles succède au pied à Petitjean et réduit la marque (46e, 15-20). Le Stade est sur une belle dynamique, mais peine à trouver la faille. La valse des changements à l'heure de jeu va amener la solution. D'abord celle de Maïtuku qui va conclure par un essai un beau mouvement des gros (71e). Essai transformé par Segonds qui vient aussi de rentrer sur la pelouse. 22-20, Jean-Alric s'enflamme comme il ne l'avait plus fait depuis bien longtemps. Quand Lucu redonne l'avantage aux Biarrots à la 74e (23-22), alors tout le monde pense qu'Aurillac va perdre encore un match sur la fin... et puis dernière pénalité sur la sirène, 35 mètres à gauche des perches. Ça gamberge épais dan la tête de Segonds, mais il fait face et passe les trois points de la victoire. Magnifique !

L'essai du match :

On joue la 71e minute. Aurillac vient de faire rentrer pas mal de joueurs à l'heure de jeu. Parmi eux Joris Segonds à l'ouverture et Latuka Maïtuku en troisième ligne. Au sortir de plusieurs temps de jeu, Maïtuku vient conclure un gros effort collectif. Essai transformé par Segonds qui a suppléé Petitjean puis Salles au pied. Un essai révélateur d'un état d'esprit fabuleux vendredi soir.

Le tournant du match : voir ci-dessous

L'homme du match : Joris Segonds

On va tirer un grand coup de chapeau à un môme de 20 ans : Joris Segonds. Presque cloué au pilori après son échec sur la sirène à Mont-de-Marsan qui coûte la victoire aux siens. Il le sait. Quand M. Datas siffle la pénalité pour Aurillac à la 79e face au BO, il sait que ça va être pour sa pomme. Il tremble quand il pose son ballon. Il tremble à l'idée de se manquer à nouveau. Il tremble quand tout un Stade fait silence pour le laisser œuvre. Mais cette fois ça passe. Il donne la gagne. Grandiose.

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