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Monaco à l'honneur

Par midi olympique
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    Monaco à l'honneur
Publié le Mis à jour
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Leader de sa poule depuis la semaine dernière, l’ASM continue de se structurer. En coulisses, il s’est rapproché de Menton, et devrait bientôt pouvoir jouir d’un terrain.

Une chose est certaine. On ne pourra pas reprocher aux Monégasques de ne pas avoir mis les petits plats dans les grands. Peu avant la remise des Rugby Awards à la salle des étoiles, les rugbymen de l’ASM recevaient Salon-de-Provence, avec le statut de leader de la poule Honneur Provence/Côte d’Azur, acquis dimanche 19 novembre, à la faveur de leur succès au Beausset, conjugué à une défaite de Draguignan à Valréas.

Depuis la réactivation de l’équipe, mise en sommeil au milieu des années 2000, c’est le meilleur classement du club. Et ce n’est pas un hasard. Depuis plusieurs saisons, le club ne cache plus ses ambitions. Après le recrutement de Ludovic Chambriard, passé par Colomiers notamment, comme entraîneur principal, à l’été 2016, il a recruté Sylvain Masson, joueur et entraîneur des avants, rompu aux joutes fédérales et globe-trotter averti, cet été. Son arrivée, avec quelques joueurs italiens de San Remo, fait d’ailleurs jaser, au grand dam du président Thomas Riqué, qui dépanne toujours parfois au centre. « Il y a un Italien qui joue en première, rappelle-t-il. Il joue pilier et pèse quatre-vingt-dix kilos tout mouillé ! Et on a un pilier géorgien (Mamuka Magrakvelidze, également entraîneur de la réserve. N.D.L.R.), qui a quarante ans ! »

Un nouveau terrain

La polémique est née en début de saison, quand on s’est aperçu après le premier match, et la réception de Saint-Saturnin-lès-Avignon, que Monaco, pouvait aligner un nombre illimité de joueurs étrangers. « Si demain je joue avec la règle et que je recrute quinze Sud-Africains et dix Argentins, je comprendrai qu’on me fasse des reproches, juge le dirigeant. Mais la plupart des joueurs italiens jouent en équipe réserve et habitent plus près du stade que moi. Ce n’est pas l’armée italienne… » C’est surtout en coulisses que le club avance le plus vite depuis quelques mois. Cet été, il s’est rapproché du club de Menton, sur le modèle espéré par le Stade français et le Racing. Les deux entités n’ont plus qu’une équipe fanion et gardent leur école de rugby.

Le rapprochement permet en tout cas de mutualiser les moyens, et de mieux former les éducateurs par exemple. Dispersé sur près de cinq sites d’entraînement (Deux à Beausoleil, un sur l’annexe du stade Louis-II, à Cap d’Ail et à Menton), le club espère bientôt pouvoir se sédentariser et se regrouper. S’il joue pour l’instant ses matchs à domicile au stade du Val d’Anaud, le terrain de Menton, il devrait occuper un terrain à Beausoleil à la fin de l’hiver prochain. Un autre progrès est la création par l’ASM omnisports d’un club house. D’une capacité de trois cents personnes, le local, inauguré en octobre, est très prisé par les rugbymen. Il reste maintenant à durer. Le match d’hier était pour le coup un bon test, au milieu d’un week-end de festivités, entre une invitation à voir France-Japon, en compagnie de Fabien Pelous, au siège de la fédération monégasque samedi soir, la photo officielle prise hier matin et les festivités d’hier, sans oublier un certain Monaco-PSG, auquel ont assisté de nombreux joueurs hier soir. « On est contents d’être premiers, reconnaît Thomas Riqué. Mais ce sera peut-être plus compliqué en fin de saison, quand ce sera le money time. »

Par Sebastien Fiatte

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