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US Menditte : en résistance

Par midi olympique
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    US Menditte : en résistance
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Frappées d’isolement, les Neska Gaitz veulent survivre et luttent de toutes leurs forces.

Dans sa marche en avant illustrée par ses rapprochements devenus fréquents de grosses structures, le rugby féminin ne doit pas laisser sur le bord du chemin des clubs que leur ruralité pénalise. Nous pensons notamment à l’US Menditte dont l’acharnement à vivre force l’admiration. Ancienne joueuse, entraîneur des avants, responsable de la section au côté de Christelle Marislur, Pascale Beheregaray est émouvante lorsqu’elle nous avoue la fragilité de l’USM : « Il est très difficile de lutter contre Lons ou Bayonne. Tous les ans, on se pose la question de savoir si on s’inscrit ou pas. De plus en plus de clubs comme le nôtre ont du mal et les obligations fédérales nous nuisent. » Depuis leur création en 2007 les « Neska Gaitz » font de la résistance et franchissent les obstacles à force de volonté. « Nous avons du plaisir à jouer, nous sommes unies et solidaires hors du terrain et chaque fille s’implique » argumente Pascale Beheregaray. Indépendantes financièrement des garçons au sein de l’USM présidée par Nathalie Arosteguy-Laplace, les filles ont connu des difficultés dès leur première année d’existence. C’est la raison, vitale, pour laquelle elles ont créé un calendrier inspiré pour 2018 des « gueules de rugby » et qui fête ses 10 ans cette année (8 €).

Potentiel individuel

Pour rechercher des partenaires et vendre leur œuvre, l’investissement de chacune est total. Croisons les doigts pour que les fonds récoltés permettent aux Mendikotars d’exister et de se maintenir. Et si le forfait de deux équipes dans la poule à réduit le championnat à 10 rencontres, les effets négatifs - difficile de maintenir les joueuses durant une coupure qui a couru du 5 novembre au 10 décembre - sont en partie compensés par une pression moindre sur le collectif. En Soule, des signaux se veulent positifs pour la capitaine Lucie Harismendy et ses coéquipières. Ils sont exprimés d’une même voix par le trio d’encadrement technique Pascale, Virginie Jacoulet et Claude Sardoy : « L’an dernier, les plus anciennes ont arrêté et aujourd’hui la plus âgée a 23 ans. Elles ont plusieurs années à vivre ensemble et elles en ont conscience. Nous avons beaucoup de potentiel individuel et nos cadettes sont en entente avec Salies-de-Béarn. » Loin de tout, l’USM a toujours eu une équipe cadettes. Voilà bien la preuve de sa remarquable persévérance

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