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Kakabadze, la faute professionnelle

Par Nicolas Zanardi
  • Kakabadze, la faute professionnelle
    Kakabadze, la faute professionnelle
Publié le Mis à jour
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Alors qu’ils pensaient tenir leur premier succès à l’extérieur en Top 14, les Jaunards ont vu leurs espoirs s’envoler pour un geste d’humeur. L’unique raison ? Sûrement pas…

Il est des Jiff qui se perdent, et ce Pau-Clermont en fut la terrible illustration. On veut ainsi parler, évidemment, de cette claque stupide adressée par Beqa Kakabadze au talonneur béarnais Laurent Bouchet, qui offrit sur un plateau la victoire aux Béarnais alors que les Clermontois, devant au score après la sirène et forts d’une mêlée dominatrice, n’avaient littéralement plus qu’à sortir le ballon du terrain… « C’est terriblement frustrant, soufflait à chaud le capitaine Damien Chouly. Nous nous étions bien préparés pour remporter notre premier match à l’extérieur cette saison, nous faisons le nécessaire en deuxième période, et ça nous échappe comme ça… » Mais faut-il épiloguer plus longtemps sur la gifle malheureuse du Géorgien, qui a privé Clermont de sa première victoire à l’extérieur en Top 14 cette saison ? Évidemment pas. Car si cette bêtise a bien coûté le gain de la victoire aux siens (tout comme l’indiscipline avait déjà coûté à l’ASMCA une victoire, bonifiée qui plus est, à Oyonnax malgré 19 points d’avance), ceux-ci n’auraient jamais dû se situer à cet instant du match avec une si faible avance. C’était là, tout bonnement, le prix à payer pour n’avoir joué à leur véritable niveau qu’une demi-heure plutôt que 80 minutes. La vérité, pour résumer ? C’est qu’une nouvelle fois, en l’absence au coup d’envoi de leur totem Morgan Parra, les Auvergnats ont cruellement manqué d’envie pendant les cinquante minutes initiales. Et que leur mal profond, à cet instant de la saison, réside bel et bien là… On en veut également pour preuve la performance poussive réalisée voilà trois semaines face à Agen, qui avait fait sortir Franck Azéma de ses gonds… Au vrai, est-il vraiment normal que la présence d’un seul homme, fut-il un leader de la trempe de Parra, détermine à elle seule le niveau d’implication des siens ? Sûrement pas. Le hic, c’est que l’ASMCA, qui n’a plus que ce joyau auquel se raccrocher à ce moment de la saison, semble plus dépendante que jamais de son demi de mêlée. Fatalement inquiétant, puisque l’on sait bien que pour jouer sur les deux tableaux, les Auvergnats ne pourront compter sur son petit caporal…

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