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L’année de la consécration ?

Par Didier Navarre
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    L’année de la consécration ?
Publié le Mis à jour
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Au sein du paysage treiziste hexagonal, le Sporting olympique avignonnais (SOA) est une institution, un bastion fier de ses cinq Coupe de France décrochées en 1955, 1956, 1982, 1989 et plus près dans le temps en 2013.

Au sein du paysage treiziste hexagonal, le Sporting olympique avignonnais (SOA) est une institution, un bastion fier de ses cinq Coupe de France décrochées en 1955, 1956, 1982, 1989 et plus près dans le temps en 2013.En revanche, le bouclier Max-Rousié, celui qui honore le champion n’a jamais séjourné dans la cité papale. Une consécration qui fait cruellement défaut au palmarès de ce club centenaire. Reste qu’au début de cet exercice, le glorieux SOA est un sérieux candidat à la succession de Limoux. Après cinq journées, les Vauclusiens revendiquent autant de victoires. Dans l’enceinte du Parc des Sports, leur nouveau gîte, ils ont respectivement pris le meilleur sur Carcassonne, Albi, le Toulouse olympique Broncos et se sont exportés avec succès à Lézignan (25-22) et à Palau (42-12).

Un test à Saint-Estève

Une prouesse sportive qui n’est pas vraiment le fruit du hasard. La structure récolte en ce moment les fruits d’un travail entrepris il y a une décennie en arrière lorsque le club a rejoint l’élite de la discipline. Dirigeants et encadrement ont joué la carte jeune qui s’est concrétisée par une double consécration nationale des juniors en 2015.Ce collectif constitue à ce jour, l’ossature de groupe senior. Une phalange renforcée à l’intersaison par les signatures de joueurs chevronnés tels que l’arrière tongien, Saia Tanginoa, le troisième ligne australien, Brandon Lumanu, son compatriote évoluant à la mêlée Keean Diamond, les excellents Guillaume Bonnet et Charles Nies venus respectivement de Lézignan et Villefranche-de-Rouergue. Avec un effectif sérieusement renforcé, un budget à la hausse passé cette année à 550 000 euros, le SOA ne peut plus se contenter d’être la formation poil à gratter comme les saisons passées. « Nous visons un titre soit le championnat, soit la Coupe de France », soutenait en tout début de saison, l’entraîneur, Renaud Guigue. Mais avant de songer à un printemps radieux, un rêve de conquête, le club se projette sur le très court terme. Le prochain déplacement mettra aux prises le leader de la poule élite à la réserve des Dragons catalans sur la pelouse de Saint-Estève. Une rencontre qui est un véritable test pour les deux équipes. Une affiche qui a déjà un parfum de phase éliminatoire et un air de finale.

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