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L’étincelle Grosso

Par Vincent Bissonnet
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Avec Mathieu Bastareaud, il a été un des Bleus les plus offensifs ce vendredi soir, à Marseille : Rémy Grosso a signé un retour convaincant, plus de deux ans après sa première cape.

Les supporters du Vélodrome peuvent remercier Rémy Grosso. L'ailier clermontois aura été un des rares éléments tricolores à avoir soulevé de l'enthousiasme dans les travées de l'enceinte phocéenne, aux côtés de Mathieu Bastareaud ou Marco Tauleigne. Le Lyonnais d'origine est immédiatement apparu en jambes. Dès ses premiers ballons, il est parvenu à prendre la défense italienne de vitesse : à la 25e minute, il a débordé son adversaire direct avant d'être propulsé en touche et, sept minutes plus tard, il a trouvé la faille au coeur du terrain. Après une petite demi-heure de jeu, il comptait déjà soixante-huit mètres de parcourus et cinq franchissements de ligne d'avantage. Son activité a permis aux Bleus de se libérer : sur un une-deux avec Hugo Bonneval, il a raffûté le dernier défenseur avant de servir habilement l'arrière toulonnais en bord de touche (60e). Pour le reste, il s'est montré propre dans ses interventions, à l'image de ce dégagement sous pression (57e). Rémy Grosso a sans conteste marqué des points en vue de la suite du Tournoi. Intérimaire au poste en raison de l'exclusion temporaire de Teddy Thomas et de la méforme de Virimi Vakatawa, il a remporté son duel à distance avec Benjamin Fall et peut espérer voir son bail renouvelé pour la venue de l'Angleterre.

Retour d’enfer

Le Clermontois voit ainsi sa persévérance récompensée : depuis sa première cape auréolée d'un essai face au Canada lors de la Coupe du monde 2015, il avait connu une longue traversée du désert. Son aventure castraise s'était terminée sur une fausse note et ses premiers pas à Clermont avaient été décevants puis contrariés par des blessures. Face à la concurrence des Strettle, Raka et autres Nakaitaci, il a été contraint d'attendre son tour.Depuis l'automne dernier, il a profité des mésaventures de ses partenaires pour revenir dans la rotation, reprendre confiance et postuler de nouveau à la sélection, la faiblesse du réservoir au poste aidant. Cette fois, il n'aura sûrement pas à attendre deux ans pour retrouver le maillot bleu. Mais le plus dur reste à venir : s'il a, comme prévu, pu mettre à profit ses qualités d'explosivité et de puissance face à la modeste Italie, il devra hausser son niveau d'exécution pour exister face aux nations phares de la compétition. Ce sera une toute autre histoire.

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