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"Un match à la vie à la mort"

Par midi olympique
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    "Un match à la vie à la mort"
Publié le Mis à jour
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Camille Lopez est de retour au meilleur des moments pour Clermont. Contre Toulon, il est rentré dix minutes, ne pouvant pas empêcher la débâcle à Mayol. Juste avant le quart de finale contre le Racing, il est conscient que son Clermont joue sa saison sur 80 minutes.

Midi Olympique : Cinq mois après votre blessure, vous avez enfin repris la compétition. Comment avez-vous vécu cette reprise ?

Camille Lopez : Je n’ai joué que dix minutes, mais ça m’a fait plaisir de retrouver le groupe. Et certaines sensations, aussi. Maintenant ,je dois continuer à travailler pour récupérer certains réflexes. J’ai pu relever le challenge que je m’étais fixé au moment de ma blessure, à savoir être prêt pour le quart de finale de Champions Cup. Bon, je pense que c’est un peu tôt.

Vous pourriez démarrer la semaine prochaine ?

Si on me le demande, je le ferai. Mais ce n’est pas moi qui déciderai. J’en parlerai avec le staff cette semaine. En tout cas, c’était mon objectif dès le lendemain de ma blessure… Mais, malheureusement, j’ai été immobilisé un mois de plus, ce qui a retardé mon retour. Et je crains fort que ce mois supplémentaire m’empêche d’être à 100 % contre le Racing.

Sur un plan collectif, comment expliquez-vous ce revers 49-0 contre le RCT ?

C’est décevant. C’est triste pour le collectif… mais c’est ainsi. On ne peut plus revenir dessus. J’espère simplement qu’on va s’en servir pour rebondir. On ne pourra pas faire comme s’il ne s’était rien passé à Mayol. Il va falloir en prendre compte, et se regarder droit dans les yeux. Ce n’est plus possible. Je crois que chacun des mecs présents sur la pelouse aujourd’hui (dimanche N.D.L.R.) doit prendre conscience de la qualité de notre performance et se rendre compte qu’il faut faire beaucoup mieux pour espérer être compétitif.

Que retenir en vue du quart de finale ?

Aujourd’hui il n’y a rien, il ne se passe rien. Il y a des manques partout. On ne va pas repasser tous les secteurs, car aucun n’est satisfaisant après ce revers. Ce n’est pas la fin du monde, mais ce n’est plus possible de proposer ce genre de performance. Nous n’avons aucune excuse. On avait un match de haut-niveau à faire pour se préparer au mieux et nous n’avons pas répondu présents. Que retenir ? Rien. Il n’y a rien à sortir de positif pour la semaine prochaine, bien que j’espère que ça va nous remettre les pieds sur terre. Les trois victoires que nous venions d’enchaîner appartiennent au passé, et il faut basculer. Car si on continue comme ça, ce sera le même tarif la semaine prochaine à la maison.

Ce match est-il le dernier échappatoire pour éviter une saison noire pour l’ASMCA ?

Ça fait un petit moment que nous avons fait une croix sur le Top 14 et que nous savons que la Champions Cup est notre seul objectif. Pour nous ce quart de finale contre le Racing est un match à la vie à la mort. Si nous sommes éliminés la semaine prochaine, la saison sera inexcusable. Nous sommes prévenus.

Par Pierrick Ilic-Ruffinatti

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