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À toute vitesse

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Auteur d’une belle saison en Fédérale 2, Beaune peut compter notamment sur l’efficacité de son jeune ailier, Andrzej Charlat, auteur de 21 essais. Franco-polonais, le joueur évolue également avec l’équipe de Pologne, à XV et à VII.

Hier, contre Orsay, Beaune avait la possibilité, en cas de victoire, d’assurer sa première place en tête de la poule 2 de Fédérale 2. Troisièmes sur le plan national, derrière l’ogre niçois, et Rennes, les Bourguignons carburent, avec la deuxième attaque sur le plan national, derrière Nice. Depuis le début de saison, ils sont passés une seule fois sous la barre des vingt points, contre Nuits-Saint-Georges (12-9) au mois de janvier.

« C’est normal que Nice soit devant nous, il fait meilleur chez eux », sourit le jeune ailier, Andrzej Charlat. À 23 ans, il se taille la part du lion. En 14 matchs (il en a raté cinq en raison d’une blessure à une main), il a inscrit la bagatelle de 21 essais ! « Il a un potentiel de vitesse intéressant pour le niveau, reconnaît son entraîneur, Sébastien Magnat. Il bénéficie de jouer dans une équipe qui produit beaucoup de jeu. Il continue de progresser, il élargit sa panoplie. »

Vice-champion de France Reichel

Arrière ou ailier, l’international polonais, à XV et à VII, a commencé le rugby à Vichy, à l’âge de six ans, suivant les traces de son père, Patrice, trois-quart, avant de rejoindre le pack à un âge plus avancé. Il rejoint ensuite les équipes de jeunes de l’ASM, où il est vice-champion de France Reichel en 2012. À 19 ans, il intègre le centre de formation de Nevers. Après avoir fait trois feuilles la saison dernière, il décide de rejoindre Beaune en Fédérale. Séduit par le projet jeune du club, il retrouve notamment l’ailier Thomas Lanny, côtoyé en sélection de Bourgogne. Surtout, il trouve ce qu’il était venu chercher : du temps de jeu. Et il a également trouvé le chemin de l’essai, dans une équipe où il est bien entouré, avec notamment deux joueurs ayant connu le Pro D2 : le Sud-Africain Jeandre Fourie, à l’ouverture, et le Fidjien Vinaya Wakanivuga au centre. « Le premier distribue bien le jeu, explique-t-il. Et Waka au centre, c’est costaud. Ces deux papas nous rassurent. Et il y a aussi Emori Waka à l’arrière. On fait un bon mix ! »

Forcément, sa réussite a attiré les convoitises. Et plusieurs clubs l’ont déjà contacté pour la saison prochaine. Après une saison en Fédérale 2, le joueur ne cache pas vouloir évoluer en Fédérale 1 la saison prochaine, un niveau auquel Beaune aimerait bien accéder également. « L’objectif est d’abord de décrocher l’accession. Ensuite, on aimerait bien aller le plus loin possible. » Avant de savoir à quel niveau il évoluera la saison prochaine, il devrait encore porter le maillot polonais cet été. De ses grands-parents paternels, il a hérité la double nationalité. Et il a pu découvrir le pays la saison dernière. « J’ai été sélectionné pour un stage dans les montagnes, à Zakopane. J’ai joué contre les Pays-Bas et la Suisse. Au total, j’ai quatre sélections » Il a également participé au Seven’s Grand Prix Series, où il est le seul joueur à avoir la double nationalité. « J’adore ça », reconnaît-il. En fait, à partir du moment où il y a un ballon ovale, il est ravi, même quand c’est avec les gamins des écoles de rugby. « J’entraîne depuis que je suis à Nevers. Quand j’arrêterai, j’aimerais entraîner ou travailler avec des jeunes. »

Par Sébastien Fiatte

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