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« Deux finales à jouer »

Par Pierre-Laurent Gou
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Publié le Mis à jour
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Julien Pierre, qui va tirer sa révérence à l’issue de la saison, a accepté de livrer ses impressions 24 heures après la défaite face à Cardiff et de se projeter sur la fin de la saison.

24 heures après, la défaite commence-t-elle à être digérée ?

Je peux ne pas répondre à la question ? Sérieusement, c’est une grosse désillusion que nous avons vécue, alors non pas encore. La déception est énorme. Nous avons eu beau montrer un beau visage, répondu présent dans le combat, Cardiff avait cadenassé la rencontre et nous n’avons pas su trouver la clef. Ils ont su être très agressifs en défense, notamment dans l’engagement en début de rencontre. Ils nous ont pris à la gorge et ont desserré l’étau lorsqu’ils avaient six points d’avance.

La finale à Bilbao était-elle devenue l’objectif prioritaire de votre fin de saison ?

Par la force des choses. Tu n’as pas souvent la possibilité de jouer une finale européenne à deux heures de route de chez toi. C’était une très belle opportunité de clôturer une belle saison. Au fur et à mesure des victoires et des tours passés, le groupe a fait de ce rendez-vous un véritable objectif.

Est-ce pour vous, le début de la retraite sportive ?

Il me reste au moins deux matchs à jouer ! Et ce sont deux finales. Deux matchs très excitants, alors non, pas du tout. Nous allons défendre nos chances jusqu’au bout, on se doit aussi de terminer sur une bonne note devant notre public face à Toulon après notre faux pas face à Agen.

Face à Cardiff, on a eu l’impression que le groupe était quelque peu émoussé aussi bien physiquement que mentalement. Qu’en pensez-vous ?

Je ne sais pas mais, effectivement, depuis quelque temps on a perdu ce petit peps qui faisait tourner les rencontres en notre faveur. Cela remonte à quelques semaines. Déjà contre Oyonnax ou le Stade français, nous aurions dû tuer le match plus tôt et ne pas batailler jusqu’au bout. Je me sens fautif car je n’ai pas su alerter le groupe là-dessus. J’aurai dû sûrement plus relever nos lacunes. Je ne crois pas que cela soit physique. Aux entraînements, nous étions studieux mais nous avions perdu ce petit surplus qui faisait qu’on avait quelque chose en plus.

Pourtant, à Bordeaux, sur la physionomie du match, vous n’avez rien eu à vous reprocher ?

Oui, et c’est pour cela que cette défaite a aussi fait mal à la tête. Nous avions ciblé cette rencontre. Nous savions qu’en cas de succès, les portes du top 6 s’ouvraient à nous. Nous n’avons pas fait le match parfait car nous avons perdu mais celui qu’il fallait pour l’emporter. Nous n’avons pas su rebondir face à Agen.

Est-ce que le doute s’est immiscé et peut expliquer votre contre-performance face à Cardiff ?

Non, parce que c’est une autre compétition. Samedi, nous n’avons pas joué avec la peur au ventre, mais nous avons été pris sur l’engagement.

Comment rebondir ?

Il nous faut rester positifs. Se rappeler tout notre parcours pour en arriver là. Nous avons deux matchs à Montpellier et face à Toulon, pas simples à appréhender mais nous n’avons rien à perdre. Je sais, pour connaître très bien l’entraîneur du MHR, que les Héraultais vont nous attendre de pied ferme. Mais justement, il n’y a pas meilleure thérapie que de replonger directement dans la compétition.

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