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Picamoles, la mauvaise habitude

Par Léo Faure
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    Picamoles, la mauvaise habitude
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Surclassé par le CO, le MHR pleure les tristes performances de ses joueurs majeurs. Ceux qui devaient le faire gagner. A commencer par Ruan Pienaar, et Louis Picamoles.

« King Louis » comme il fut surnommé lors de son passage tonitruant à Northampton, avait tout pour résoudre tous ses problèmes en un match. La veille de la finale, il avait réglé quelques comptes. Avec le Bleus, son sélectionneur et son entourage. Suicidaire ? Facile à dire, après coup. Picamoles aurait tout aussi pu sortir grandi de ce week-end. Mais la vérité du terrain a livré un autre verdict. Samedi, sa puissance a été réduite à néant par la défense castraise. Derrière quoi il ne reste plus grand-chose. Incapable d’influer sur les choix de son équipe, battu dans les duels et peu inspiré dans ses choix au contact, Picamoles a plus handicapé les siens qu’il ne les a conduits. Comme cette percussion en milieu de seconde période qui coûte à son MHR une belle opportunité de revenir au score. « Quand on est revenu à 6 points, j’ai vraiment cru qu’on allait faire basculer le match en notre faveur » se souviendra finalement Cotter. Sauf que Picamoles, sous le renvoi, a préféré l’affrontement brutal et improductif à la sagesse d’un passage par le sol. S’en est suivie une période de possession castraise, pourtant à 14 contre 15. Picamoles a tourné le dos aux Bleus ? Peut-être. L’autre versant de l’analyse nous dit qu’au niveau international, ce type de faute de goût n’a pas sa place.

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