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Les armes à la main !

Par Anonyme
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Au terme d’une aventure exceptionnelle, Trélissac a chuté face à Lavaur en finale. Cruel dénouement pour des Périgordins, qui peuvent néanmoins être fiers pour leur premiere finale de leur histoire.

Pendant que les Vauréens brandissaient le bouclier, synonyme de titre de champion de France de Fédérale 1, les Trélissacois essuyaient leurs larmes. Certains cherchaient du réconfort auprès de leurs familles, d’autres, stoïques, n’esquissaient le moindre mouvement sur la pelouse du Stade Jacques-Fouroux d’Auch. Peut-être aussi dû au combat titanesque de cent minutes entre les deux formations, où Trélissac a rendu les armes au bout du suspense. Stéphane Labrousse, l’entraîneur du SAT, était néanmoins très fier de la prestation de ses hommes : « On s’est battu comme des lions. Je ne peux rien reprocher à mes joueurs. Les garçons ont montré un cœur énorme. Je suis très fier d’eux. J’espère qu’on se souviendra longtemps de Trélissac. » En tout cas, on se souviendra longtemps de cette finale, marquée par une grande indiscipline du côté trélissacois. Dans nos colonnes, les coachs avaient pourtant déclaré qu’il faudrait maîtriser le secteur de la discipline. Raté. « Nous avons été beaucoup trop sanctionnés. On écope de quatre cartons durant cette rencontre, ça fait beaucoup. On ne va pas polémiquer sur l’arbitrage mais le carton rouge est très sévère, soufflait Stéphane Labrousse, au coup de sifflet final. L’arbitre de touche annonce la mi-temps, on rentre sur la pelouse, donc l’arbitre central siffle un bras cassé, ce qui découle sur le carton rouge de Mohamed (Ben Hmida, N.D.L.R). Sur le moment, c’est une grande imcompréhension et une immense frustration. » Si l’entraîneur en chef était remonté contre l’arbitre de la rencontre M. Noirot, il n’oublie pas de souligner les manques de son équipe : « Nous avons failli dans des secteurs, qui faisaient notre force depuis le début de la saison. Je pense notamment en touche, où nous sommes très performants depuis le début de la saison. Toute la semaine, nous avons privilégié la récupération car les garçons étaient cramés donc nous avons moins travaillé les fondamentaux. » 

Le maintien dans toutes les bouches

Après cette terrible désillusion, difficile à avaler, il est l’heure de se projeter sur le prochain exercice. Labrousse prévient : « La saison s’annonce difficile. Toutes les équipes vont nous attendre comme le vice champion de France. On va avoir des départs et des arrivées, mais l’objectif est clair : c’est le maintien.» Même son de cloche pour Jonathan Laporte, le capitaine de cette équipe. « Stéphane a raison. Il ne faut pas se voir trop beau. Nous n’avons pas le même budget que les grosses cylindrées de Fédérale 1. On espère être entourés par les collectivités, la ville, qui a déjà fait beaucoup pour nous. Je n’avais jamais vu un tel engouement, tout le soutien a été incroyable. » Avec un budget avoisinant les 680 000 euros, le club de la banlieue de Périgueux risque de souffrir la saison prochaine en Fédérale 1 mais méfions-nous car le SAT, depuis quelques années, ne finit plus d’étonner.

Par Lucas Meirinho

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