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Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après une première expérience réussie à ce niveau de la hiérarchie, Nevers compte bien viser, cette fois-ci, la qualification. Même si le club reconnaît la qualité de l’adversité, il ne voudra pas décevoir.

La phrase revient invariablement dans toutes les déclarations neversoises : « On va être attendu ». Pour sa seconde participation au championnat de Pro D2, le club nivernais ne sera mésestimé par personne, rançon d’une gloire qui prit véritablement forme dans l’ultime tiers du parcours. Car si les Jaunets se classèrent troisièmes de ce sprint des dix dernières journées, ils peinèrent un peu à exprimer tout le potentiel qu’un recrutement XXL leur prédestinait. Beaucoup avaient oublié que Nevers était promu. Ambitieux, certes, mais promu. Rien que pour étayer cet aspect des choses, on ressortira des archives la troisième journée où les Neversois menaient à la pause sur la pelouse d’Aimé-Giral. Cette immense surprise n’eut pas de prolongement lors des quarante minutes suivantes, Perpignan imposant finalement sa loi. Nevers n’avait pu, alors, opposer à la paire de centres Mafi-Cocagi que l’association Erasmus-Paea, soit deux Espoirs dont le second est un troisième ligne. Ces gamins, qui avaient plutôt bien résisté, n’évoluèrent quasiment plus en Pro D2…

20 % de victoires en plus

Une fois que l’infirmerie se vida et que le collectif se huila, Nevers s’éloigna de la zone rouge… jusqu’à terminer au septième rang, le premier des non payés. Ironie du sport, ils totalisèrent le même nombre de points que Colomiers et Bayonne mais supplantèrent ces adversaires grâce à des oppositions directes favorables et notamment des retentissants succès bonifiés à Marcel-Bendichou puis à Jean-Dauger.

Xavier Péméja résume cette espèce de bizutage : « Il a fallu nous situer. Les joueurs venaient de partout. On a chargé d’entrée, surtout au niveau des blessés. Ça a pris beaucoup de temps mais nous avons presque failli nous qualifier ». Il recherche dans ses documents et confirme : « On finit septième mais tout de même loin de la qualif. Biarritz, sixième, est à 11 points devant nous. » L’objectif de l’exercice qui débutera dans un mois et demi coule presque de source : « Il nous faut 20 % de victoires en plus. Pour y arriver, nous devrons demeurer aussi solides en défense et en conquête tout en améliorant notre efficacité offensive. Nous n’avons pas marqué assez d’essais. »

Groupe consolidé 

Pour répondre aux attentes du président Régis Dumange et de l’ensemble de l’encadrement, le groupe n’a subi que quelques retouches. Les départs les plus notables furent ceux du pilier Mehdi Merabet et du centre Horacio San Martin. Pour le dernier cité, la politique du club en matière de suivi l’emmènera sur le banc des Espoirs. Côté recrues, seuls deux trois-quarts renforceront les lignes arrières mais avec les signatures de Guildford et Henry, l’USON a ciblé précis. Les deux Zac possèdent chacun des qualités propres à améliorer le rendement des gazelles nivernaises. Devant, Théophile Cotte, Maxence Barjaud et David Lolohea renforceront chacune des lignes, le droitier australien étant accompagné de deux Espoirs du LOU, Tornike Mataradze et Guram Papidze.

« Douze voire quatorze équipes annonceront vouloir se qualifier », lance Péméja. « Dans cette compétition où tout reste jouable jusqu’à la dernière journée, en haut ou en bas de classement, rien ne sera simple mais notre saison passée a généré de l’attente et nous devrons y répondre. » Attendus, donc, les Bourguignons le seront aussi par leur public. Dont Péméja souligne l’enthousiasme. « Les joueurs ont donné envie aux supporters. Ils font, eux aussi, partie du groupe. Nos derniers matches au Pré-Fleuri se sont déroulés dans une ambiance fantastique. C’est une fierté pour le club, pour la ville. » 

Pour Julien

Parmi les émotions vécues en fin d’exercice, l’une, terrible, vint souder plus encore le peuple nivernais à son équipe. La disparition tragique de Julien Janaudy sur une route de l’Isère a donné lieu à un vibrant hommage. Dont Xavier Péméja souligne la grandeur : « Je n’avais jamais et j’espère ne plus jamais vivre la perte d’un joueur. C’est une catastrophe. A cette occasion, le club a montré combien il était exemplaire. Le président a été fantastique, le public au diapason et les joueurs ont eu une réaction commune remarquable. Julien a dû être très fier de ses copains ».

Pour Jano et pour tous ceux qui œuvrent au bien de l’USON, les Jaunets sont prêts à donner le meilleur. Et réaliser une deuxième saison inoubliable. Leur manager ne cesse de le répéter, « ce groupe est promis à quelque chose de grand. »

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