Les clés du calendrier

Établir le calendrier est toujours un casse-tête, notamment pour essayer de satisfaire toutes les demandes des différents acteurs. Cette saison, personne ne pourra se plaindre de ne pas avoir été entendu puisque 97 % des souhaits exprimés par les clubs de Top 14 ont été considérés comme recevables (à l’exception des souhaits concernant la première journée, puisque huit clubs voulaient recevoir). Mieux en Pro D2, la LNR réalise un 100 %. De son côté, la Ligue a voulu mettre l’accent sur une meilleure alternance entre les matchs, en limitant les séries de deux matchs consécutifs à domicile ou à l’extérieur (en baisse de 20 % par rapport à la saison dernière). Parmi les demandes respectées, celle du Stade toulousain qui se déplacera lors des deux premières journées en raison du remplacement de la pelouse du stade Ernest-Wallon. En Pro D2, deux clubs, Soyaux-Angoulême et Massy, avaient formulé le même souhait pour avoir le temps leurs travaux dans leur stade et commenceront donc le championnat par deux déplacements. Même chose pour Vannes dont le stade est occupé par la Coupe du monde féminine de football des moins de 20 ans.

La journée des supporters

Si les matchs en prime time du dimanche soir (au nombre de cinq la saison prochaine), ainsi que les deux journées disputées au moment des vacances de Noël (boxing day) sont maintenant devenus des grands classiques dans la saison, la LNR a décidé d’innover en mettant en place la « journée des supporters ». En effet, il a été décidé de regrouper les derbys et les classicos des deux championnats lors du week-end du 27 au 30 septembre, avec des affiches comme Toulouse-Castres, Perpignan-Montpellier, Stade français-Racing, Biarritz-Bayonne, Brive-Aurillac mais aussi Clermont-Toulon qui est maintenant une des affiches très attendue du Top 14. Un grand week-end festif lors duquel la LNR devrait mettre en place de nombreuses opérations dans les stades.

top.jpg

pro.jpg