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Derby, acte II

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Pour la deuxième année consécutive, les deux clubs organisent ce vendredi le derby, à savoir une journée durant laquelle s’affronteront les nombreuses équipes des deux entités, ainsi que les supporters ou les anciennes gloires.

Forts du succès de la première édition, en juillet 2017, dirigeants columérins et toulousains ont décidé de rééditer l’expérience du « Derby ». Les voisins de l’USC et du Stade toulousain organisent, ce vendredi, une journée entière de compétition entre les deux clubs qui mettra aux prises de nombreuses équipes : les jeunes des Associations (des jeunes pousses aux Espoirs en passant par les féminines), les anciennes gloires avant un match amical entre les professionnels. « Ce qui était une énorme nouveauté l’an dernier doit s’inscrire dans le temps, explique Didier Lacroix, le président toulousain. C’est une journée qui a trouvé sa place de manière magnifique en termes d’état d’esprit. L’an passé, on a bien rigolé et cela permet à notre équipe professionnelle, largement renforcée par les Espoirs, de faire sa première rencontre officielle. » 

En 2017, l’épisode avait eu lieu au stade Ernest-Wallon, dans l’enceinte stadiste. Cette fois, c’est donc au stade Michel-Bendichou de Colomiers que la revanche va se tenir. « C’est la deuxième édition de notre Derby, et pour Colomiers Rugby, un honneur de pouvoir faire perdurer cette fête avec nos amis du Stade toulousain, se félicite Alain Carré, président de l’USC. Nous ferons tout pour être à la hauteur de ce grand événement. » Pour rappel, chaque équipe victorieuse rapportera un point à son club. Celui qui, de Toulouse ou de Colomiers, totalisera le plus d’unités à l’issue de la journée remportera le « Derby ». Petite innovation : l’environnement sera sollicité puisque supporters, partenaires, administratifs et même mascottes s’affronteront dans des épreuves de tir à la corde, offrant des points aux leurs. « Nous sommes impatients de nous mesurer à nouveau à nos voisins », note Lacroix. D’autant plus que ce sont eux qui avaient remporté la première édition.

Lacroix : « étroites relations avec Colomiers »

Plus globalement, cette opposition amicale vient renforcer les liens unissant les deux entités, qui sont cultivées ces dernières saisons et seront amenées à l’être encore davantage. Il y a deux ans, Thomas Ramos avait profité de son prêt à Colomiers pour se révéler avant de revenir dans son club formateur (voir interview ci-dessous). Cette saison, c’est le pilier Hugo Pirlet, après avoir prolongé son contrat au Stade toulousain, qui part s’aguerrir en Pro D2. « On travaille de plus en plus avec eux, comme le prouve ce deuxième prêt, assure Lacroix. On entretient d’étroites relations avec ce club. » Et de livrer, avec le sourire, une anecdote pour l’illustrer : « Le directeur général de Colomiers s’est marié récemment sur la terrasse devant le stade Ernest-Wallon. Cela veut bien dire que nos rapports sont au beau fixe. » De façon générale, l’ensemble des clubs du bassin toulousain soignent leur rapprochement. Le Stade toulousain, qui a organisé un entraînement délocalisé dans la région chaque mois la saison passée et va continuer l’expérience, a notamment et également connu des échanges récents avec Blagnac

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