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Fidèles à eux-mêmes

Par midi olympique
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Dominant tour à tour tous les secteurs du jeu, le Stade Montois a livré une deuxième prestation qui ne laisse aucun doute sur ses ambitions pour la saison à venir.

Dans ce difficile exercice que sont les matchs amicaux de pré-saison, Mont-de-Marsan a une nouvelle fois dominé son adversaire, en l’emportant sans coup férir face au relégué de première division. À peine le coup d’envoi avait-il été donné que Nacani Wakaya, le trois-quarts centre fidjien, sur la lancée de son dernier exercice - 8 essais - s’engouffrait entre les lignes brivistes pour aplatir et débloquer le compteur. Profitant ici et là des nombreuses imprécisions et des pertes de balles de son adversaire, le Stade montois poursuivit sa campagne dans les 22 mètres du CAB, jusqu’à inscrire un second essai une vingtaine de minutes plus tard. A la réalisation son fidèle numéro 11, Julien Cabannes.

La première mi-temps fut clairement à la faveur du club landais, qui pourtant cumulait lui aussi du déchet et des ballons perdus. La seconde ne dénotera pas. Il semblerait que la préparation physique porte ses fruits.

Que personne ne s’y trompe, toutefois. Mont-de-Marsan ne fanfaronne pas au sortir de ces deux victoires. Les matches de préparation sont rarement porteurs de grands enseignements, comme aime à la rappeler l’entraîneur des trois-quarts landais Christophe Laussucq : « Il ne faut pas s’emballer, il y a eu vraiment beaucoup de déchet et de lacunes. Je ne sais même pas combien il y a eu d’en-avants. Ce n’était pas un grand match de rugby, mais il faut en passer par là. » Bien que relative, cette bonne prestation aura tout de même mis en lumière un jeu collectif rodé et une cohésion déjà exemplaire à deux semaines de la reprise. 

Les pieds sur terre

En s’offrant cette équipe de Brive, qui l’an passé évoluait à l’étage supérieur, le club landais a ranimé l’éternel débat sur la question des petits et des gros moyens. « Quand vous avez 13 millions de budget et que vous ne montez pas c’est qu’il y a un problème. Nous, on en a 6 et on est souvent pas loin de monter. Pourtant, nous ne sommes jamais favoris. D’ailleurs, on s’en fout. On sait qu’on est capable de faire de belles chose et une belle saison » poursuivait Laussucq.

Après ce second succès, la question concernant le fossé qui sépare les deux divisions du rugby en France était inévitable. La riposte de l’entraîneur landais fut, elle, sans équivoque : « Vous y croyez, vous, à ça ? L’année dernière, j’entendais ça aussi. Et puis, Oyonnax a pris 50 points. Forcément, les gens qui ont voté pour qu’il n’y ait plus qu’une seule montée sont obligés de se justifier. Mais je ne suis pas sûr que Brive passe une saison si tranquille que ça. » C’est certain, Mont-de-Marsan maîtrise les fondamentaux de son jeu mais aussi celui de sa division. Quitte à insinuer le doute chez ses concurrents. C’est de bonne guerre. Et les résultats parlent pour les Landais.

 

Par Fanny Roustan.

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