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Nevers sur le grand braquet

Par midi olympique
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    Nevers sur le grand braquet
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En écrasant le promu Bourg-en-Bresse, 53-13, au Pré-Fleuri, Nevers a soigné ses capitaux points et confiance. Sérieux, patients, ils ont su faire craquer les Bressans et régaler leur public.

Le résumé

Sur leur nouvelle pelouse et devant plus de 7000 spectateurs, les Neversois ont signé une large victoire. Un 53-13 que les grands rouleurs du Tour de France n’auraient pas renié. Les Burgiens, courageux mais trop indisciplinés lors des temps forts locaux ont fini par exploser. Il a fallu vingt bonnes minutes aux Nivernais pour se défaire de Bressans bien entrés dans la rencontre. Le premier signal de la réussite bourguignonne, après deux pénalités de Nicolas Vuillemin, impeccable au pied, fut donné par le phénomène Josaïa Raisuqe. Comme une fusée, l’ailier fidjien alla plus vite que tout le monde, aplatir dans l’en-but un modèle de coup de pied à suivre de Rudy Derrieux. Un deuxième essai du puissant pilier droit David Lolohea et les Jaunets virèrent à 20-3. François Bouvier, qui avait inscrit les premiers points visiteurs en première période, récidiva au retour des vestiaires quand Nevers balbutia un peu sa reprise. De 20-6 à la 42e minute, le score allait enfler considérablement, sous les coups de bouttoir des troupes de Xavier Péméja. Les Burgiens récoltaient les cartons et encaissaient alors les essais, Raisuqe s’offrant un retentissant quadruplé. Dans la foulée de Fred Quercy, marquant, à son tour, entre les poteaux, Bourg sauva l’honneur par l’intermédiaire de son véloce troisième ligne centre William Wavrin mais le dernier mot revint aux Azur et Or qui admiraient leur pilier Max Curie claquer un dernier sprint rageur jusqu’à la terre promise.

Le fait du match : la force neversoise

Pour enlever ce succès, les Neversois ont su se montrer patients. Bien organisés en défense, et judicieusement dirigés par la charnière Maiquez-Bouvier, les Burgiens semblèrent même, un temps, en mesure de rivaliser avec leurs hôtes. Mais plus les minutes passèrent et plus l’on sentit la puissance nivernaise faire des dégâts dans l’édifice adverse, comme un barrage qui se fissure. Et puis, à force d’appuyer là où ça faisait mal, les Bourguignons ont fini par dérouler. Le pack montra l’exemple, à l’image d’une première ligne Roelofse-Genevois-Lolohea percutante dans l’axe profond, et les trois-quarts, orchestrés par Derrieux donnèrent à leurs solistes l’occasion de briller à multiples reprises.

L’homme du match : Josaïa Raisuqe

Absent une semaine plus tôt à Biarritz, le phénoménal Josaïa Raisuqe restait sur un essai d’anthologie, inscrit la saison passée à Béziers. Sur les bords de la Mediterranée, il s’était joué, sur plus de 80 mètres, de toute la défense biterroise. Vendredi soir, sur les bords de la Loire, il a profité de sa première titularisation de l’exercice pour étaler toute sa classe. Sur les sept voyages à dame de l’USON Nevers Rugby, contre Bourg-en-Bresse, ‘‘Wini’’ en a empilé quatre. Rapide, adroit, puissant, il se montre souvent inarrêtable. Comme à la 61e minute, lors de sa troisième réalisation personnelle, lorsqu’il se joua du plaquage cumulé de Dimitri Doucet et Émile Cailleaud, incrédules à la vision du phénomène.

Les meilleurs

A Nevers : Le Gal, Raisuqe, Derrieux, Guildford, Vuillemin, Fraser, Chalureau, Lolohea, Genevois, Roeloefse. A Bourg-en Bresse : Bouvier, Maiquez, Lombard, Wawrin.

Par Antoine Deschamps

 

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