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Le pari de la jeunesse

Par midi olympique
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    Le pari de la jeunesse
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Rattrapé au mois de mai par les bretelles du short, le club du Duché d'Uzès espère bien connaître, cette fois-ci, une saison bien plus tranquille malgré une entamme qui s'annonce ardue.

C’est presque une sale habitude. Comme il y a quatre saisons, quand le club n’avait dû qu’à des finances saines de demeurer en Fédérale 3, Uzès s’en est sorti au moment de grimper sur l’échafaud. Relégué sportivement, le promu, champion de Provence Honneur un an plus tôt, a finalement obtenu administrativement le droit d’émarger pour la seconde année de rang, la cinquième saison en six ans, au registre de la Fédérale 3. "C’est toujours compliqué, mais après l’hémorragie d’il y a un an, c’est un miracle d’avoir pu faire la saison", reconnaît le patron du club, Franck Séropian. Bref, avec 73 % de revers et quelques sévères punitions, les Uzétiens ont eu chaud aux fesses et ont senti tout près le souffle du boulet. Comme si, entre Honneur et Fédérale 3, le club cherchait sa voie avec un balancier incapable de se fixer durablement. "On termine à la hauteur de Monteux, au final on est battu au goal-average particulier (-1, N.D.L.R.), mais on s’en est sorti", positive le boss uzétien, L’essentiel est là et la page est tournée. "Notre vraie place est dans cette Fédérale 3", assure-t-il.

Pour le club gardois, il s’agit maintenant de relever la tête et de s’assurer, cette fois-ci, au bout du nouvel exercice, un maintien sportif un peu moins compliqué. "C’est le minimum syndical", se projette son entraîneur Kamel Benouali. Pas question de connaître la même incertitude que l’an passé. Pour ce faire, Franck Séropian a confirmé, à l’intersaison, Kamel Benouali et Olivier Boissin dans leurs rôles de technicien. Une bonne façon de s’inscrire sur la durée.

Une place à trouver

Promus, la saison dernière à la fin des matchs allers, ces deux-là ont, aujourd’hui, les clés du camion. "On est sur un projet de trois ans et il y a eu un grand nettoyage à l’intersaison pour être en cohérent avec notre budget. Les anciens n’avaient plus faim de rugby. Aujourd’hui, tout est presque à reconstruire, mais on a mis l’accent sur la jeunesse, se réjouit l’entraîneur Kamel Benouali, notre moyenne d’âge a chuté de cinq-six ans, on sera moins épais devant, mais on a remis la notion de plaisir et d’investissement au cœur de notre rugby pour donner envie à chacun de chausser les crampons."

Parallèlement, le club a épaissi son staff technique avec la nomination de Djamel Benouali comme manager sportif, choisi de s’assurer l’expertise du pilier Jamel Baali dans le jeu au sol et de nommer Stéphane Lopez. Uzès va aussi pouvoir s’appuyer sur de nouvelles forces vives avec le retour au club de l’arrière Loïc Borg et d’autres éléments en provenance de Saint-Gilles, Nîmes, Alès ou Montélimar. Bref, le patron du club Franck Séropian se veut raisonnablement plus optimiste. "Il est temps pour Uzès de faire sa place en Fédérale 3", assure-t-il.

Pour coller à cet objectif, le club gardois aura l’obligation de montrer de l’autorité sur ses terres du Refuge tout en comptant avec un calendrier de septembre-octobre plutôt difficile avec trois voyages sur ses quatre premiers matchs, deux sur son premier bloc. "Après cela, on pourra faire un premier point, on saura où l’on nage", sourit Kamel Benouali. D’ici là, les Uzètiens vont prendre le chemin des Hautes Alpes pour un stage de cohésion aux Orres le temps d’un week-end : une semaine plus tard, il leur faudra être prêt pour s’en aller défier Monteux.

 

Par Olivier GAGNEBIEN

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