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Biarritz se fait peur

Par midi olympique
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Après avoir mené 25-3 à la pause, le BO s’est fait peur et l’a finalement emporté 28-24 contre le Stade Aurillacois.

Le résumé

Une semaine après sa défaite à Guy Boniface contre le Stade Montois, le Biarritz Olympique souhaitait se racheter devant son public. En l’emportant 28-24 face au Stade Aurillacois, c’est chose faite même si le BO se sont sérieusement compliqué la tâche. Dès la troisième minute, le puissant Leone Ravuetaki perçait la défense Cantalou et donnait le ton d’une première période qui allait finalement être à sens unique. Plus percutants que leurs adversaires et dans l’avancée sur la plupart de leurs offensives, les Basques inscrivaient rapidement un premier essai après un exploit personnel de Lazzarotto (15e). Si le Stade Aurillacois réduisait dans la foulée l’écart (8-3, 21e), il se heurtait, malgré sa volonté de jouer, à une défense Biarrote bien organisée. En plus de leur solidité défensive, les coéquipiers de Maxime Lucu se montraient réalistes en bonifiant leurs occasions et menaient logiquement 25-03 à la pause, avec un bonus offensif déjà en poche.

Tout le monde s’attendait, alors, à une seconde période fleuve. Il n’en fut rien ! Les Aurillacois revenaient complètement décomplexés dans ce second acte. Il faut dire qu’avec un retard de 22 points à la pause, il était difficile de faire pire. Du coup, les visiteurs mettaient la main sur le ballon et réduisaient dans un premier temps l’écart au score grâce à leur capitaine, après une percée d’Eroni Tuwai bien suivi par Boisset (25-10, 47e). Ce même Tuwai récidivait sept minutes plus tard en exploitant une faille dans la défense rouge et blanche et le SACA n’était plus mené que de huit unités (25-17, 53e). Biarritz se mettait alors à douter, en même temps que les premiers sifflets commençaient à descendre des travées d’Aguiléra. Et au quart d’heure de jeu, après une percée de Latuka Maituku, Yann Lohore ramenait les visiteurs à un petit point. Qui l’eut cru une demi-heure plus tôt ? Maxime Lucu donnait un peu d’air au BO d’un coup de pied, à huit minutes du terme (28-24), mais lui et les siens tremblaient jusqu’aux derniers instants du match pour finalement l’emporter.

Le fait : Une mi-temps pour chaque équipe

Biarritz aura dominé de la tête et des épaules le premier acte avant de totalement s’effacer en seconde période. De son côté, le Stade Aurillacois partait de trop loin pour espérer mieux, mais se réjouit forcément de ce bonus défensif accroché et inespéré après 40 minutes de jeu.

L’homme : Benoit Lazzarotto

Une nouvelle fois, l’ailier biarrot s’est montré redoutable près de l’en-but adverse. Avec un essai, suite à un coup de pied à suivre qu’il bonifiait lui-même à la course face à Mc Phee et une passe décisive, l’ancien Carcassonnais a été décisif en première mi-temps et a permis au BO de capitaliser. Important, quand on connaît la suite du match.

L’essai : La vista de Burton, la conclusion pour Elkington

Sur une nouvelle action chaude dans les 22 mètres d’Aurillac, le ballon est éjecté dans les mains de Luke Burton. L’ouvreur australien lève la tête, aperçoit un bout de terrain laissé vide par la défense adverse et ajuste une longue transversale pour son ailier Benoit Lazzarotto. L’ailier de poche du BO, à la manière d’un volleyeur smashe la balle dans son camp. Le ballon passe entre les jambes de Lucas de Coninck, mais Tyrone Elkington, qui a bien suivi, s’en empare et file marquer le deuxième essai des siens.

Les meilleurs 

À Biarritz, Hewitt, Manu, Burton, Ravuetaki, Lazzarotto, Elkington ; à Aurillac, Hézard, Maituku, Boisset, Tuwai, Lohore.

Par Pablo Ordas.

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