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Ce que nous dit le Sud

Par Simon Valzer
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Dans l’hémisphère Sud, deux équipes se détachent des autres depuis trois ans: les Néo-Zélandais des Crusaders et les Sud-Africains des Lions. Voici les raisons de leur domination.

Dans le Sud, deux franchises dictent leur loi. Il s’agit des Néo-Zélandais de Christchurch, les Crusaders, doubles tenants du titre qu’ils ont, encore une fois, défendu haut la main. L’autre cador du Sud est sud-africain et n’est autre que le finaliste à qui les Crusaders ont été opposés sur les deux dernières éditions, les Lions de Johannesburg. Finalistes des trois dernières éditions, les coéquipiers du talonneur Malcolm Marx ont toujours subi la loi d’une franchise kiwi en finale. Avant les Crusaders, les Hurricanes de Wellington les avaient déjà privés de titre. Entre un double champion et un triple finaliste, pas de doute : nous sommes bien en présence des meilleures équipes du Sud. Et que nous disent leurs impressionnants parcours ? Même s’ils ne pratiquent pas tout à fait le même style de jeu, les deux formations sont irréprochables en conquête, puisque les Lions avaient le meilleur alignement (90,8 % de réussite) et les Crusaders l’une des meilleures mêlées (93 % de réussite, les Chiefs affichant le meilleur score avec 95 %). Elles ont également terminé la saison avec les deux meilleurs taux de possession : en clair, ces deux équipes monopolisaient la balle et ne s’exposaient que très rarement aux contres, devenus la menace numéro un dans le rugby moderne.

Avantage défense pour les Crusaders

La principale différence entre les Crusaders et les Lions se trouve au niveau de la défense. Les Néo-zélandais ont été bien meilleurs défenseurs que leurs adversaires sur l’ensemble de la saison avec 85 % de réussite contre 82,2 %. La différence peut vous paraître infime, mais pas moins de neuf équipes séparent les deux formations au classement de la défense puisque les Crusaders terminent deuxièmes et les Lions douzièmes. Une différence de niveau que les deux dernières finales (25-17 et 38-18) n’ont fait que confirmer. En revanche, il est intéressant de souligner que ces deux équipes furent les plus performantes de la compétition dans le domaine du jeu au sol. Tant au point de vue de la conservation du ballon que leur rapidité à « recycler » le ballon, c’est-à-dire à en obtenir sa libération. Autant de chiffres qui montrent bien qu’au-delà du caractère spectaculaire du Super Rugby, les équipes qui le dominent sont en fin de compte celles qui sont les plus efficaces sur les fondamentaux du jeu tels que la conquête, la défense ou le jeu au sol. Comme les All Blacks en somme, qui dominent le rugby mondial en faisant des choses simples mais parfaitement réalisées.

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