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La soupe à la grimace

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Favoris après leur victoire à Bristol la semaine dernière, les Jaune et Noir ont été battus à domicile. Cette défaite, qui ne remet pas en cause la qualification, fait un peu tache.

Une semaine après son succès à Bristol (35-22), La Rochelle a vu s’arrêter sa série de victoires en cours (huit, toutes compétitions confondues) samedi sur la pelouse gorgée d’eau de Marcel-Deflandre. Rien de dramatique dans l’optique d’une qualification de Challenge Cup puisque les Charentais restent en tête de la poule 4. Tout se jouera en janvier lors de la double confrontation contre les Zebre de Parme, deuxièmes et revenus à un point des Maritimes suite à leur succès bonifié à domicile contre les Russes de Krasnoïarsk (58-14).

Il n’empêche qu’une quinzaine de jours après avoir fêté le quarantième guichet fermé consécutif en Top 14 à Marcel-Deflandre contre le Racing, cette défaite fait un peu tache. Certes, c’est en Coupe d’Europe et il n’y a pas d’incidence directe. Pour Kevin Gourdon, "tant mieux que ça arrive maintenant plutôt que pour la suite de la compétition ou du Top 14". Le troisième ligne international de poursuivre : "Il y a des fois où tu peux faire tout ce que tu veux, tu ne marqueras jamais. Il n’y a rien qui te sourit. C’est dommage que ce soit à la maison car on voulait y rester invaincus (ils l’étaient avant ce match, N.D.L.R.), surtout contre une équipe remaniée de Bristol. Au moins, nous sommes prévenus pour la suite."

Pas une catastrophe

Les Bears de Bristol ont été réalistes en contrant une relance de Tawera Kerr-Barlow pour aller inscrire, en début de seconde mi-temps, le seul essai du match. De leur côté, les Rochelais voyaient ceux de Pierre Aguillon et Jean-Charles Orioli ne pas être accordés par l’arbitre irlandais Franck Murphy. Mais ce n’est pas une excuse pour Kévin Gourdon. L’Ardéchois se voulait clair dans ses propos : "Il y a une trentaine de ballons rendus à l’adversaire. Les joueurs de Bristol ont été plus réalistes que nous dans les 22 mètres. Nous sommes allés une dizaine de fois chez eux et, à chaque fois, nous sommes revenus avec zéro point. Nous avons essayé de multiplier les temps de jeu mais nous avons fait des fautes. Nous avons été mauvais et il faut le reconnaître quand c’est le cas." Louables toutefois, ce sont les intentions. "Jusqu’à la fin, on a essayé de marquer pour ramener un bonus mais ça ne l’a pas fait", regrettait encore le flanker rochelais.

Le responsable sportif Jono Gibbes pointe, lui aussi, un manque de précision. "Je pense que la différence entre eux et nous, c’était le jeu au pied avec une nette concrétisation sur les opportunités. Nous avons eu beaucoup de situations, nous avons essayé d’en profiter mais nous avons manqué de précision. On a mis de la pression défensive sur nos adversaires mais, systématiquement, nous avons fini par lâcher. Il n’y a aucune excuse à avoir, c’est ça la réalité. Ce n’est pas une catastrophe non plus et Bristol n’a pas volé le match." Les murs des vestiaires visiteurs ont en tout cas vibré sous les cris de joie.

Ce second volet européen achevé, les Rochelais passent dès ce lundi au Top 14 avec la préparation du match à Pau. Avec d’ores et déjà au tableau, leurs carences contre Bristol. "On a manqué de précision avec le ballon dans les zones de contact, pointe ainsi Jono Gibbes. Ce sont des choses assez faciles qui devront être rectifiées dans la semaine. Cette défaite n’est pas une alerte mais il faut insister sur les choses typiques du rugby." Une alerte non, mais un avertissement sans doute.

Par Arnaud Bébien

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