"On sent le groupe tendu"

Par Midi Olympique
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Maxence Barjaud - Deuxième ligne de Nevers

Comment se présente ce match à Sapiac ?

Nous n’avons pas trop le choix. Si l’on veut terminer troisième ou quatrième, nous sommes obligés de l’emporter là-bas.

Cette rencontre constitue quasiment un rendez-vous de phases finales. L’avez-vous préparée d’une manière particulière ?

Il s’agit de la toute dernière ligne droite. On sent le groupe tendu, mais cette tension est à prendre du bon côté. Elle nous resserre et j’espère qu’elle nous aidera à nous qualifier.

Ne pas prendre part au play-off serait une déception ?

Oui, ce serait une grosse déception, surtout compte tenu de notre bon début de parcours. À Montauban nous n’envisageons pas autre chose que la victoire. Si l’on gagne, on serait assuré de prendre part aux phases finales et nous nous rachèterions de nos dernières prestations à l’extérieur. Ce serait bien de s’éviter l’obligation d’une victoire bonifiée lors de la venue d’Aurillac au Pré-Fleuri, à l’occasion de la dernière journée.

Sapiac n’est plus imprenable cette saison mais le défi sera tout de même énorme, non ?

On sait ce qui nous attend. Devant, les Montalbanais ont du répondant, ils sont costauds et feront preuve d’une mentalité de guerriers. Nous n’allons pas tout changer notre jeu pour cela. Nous nous appuierons sur nos bases, mêlée et touche, pour alimenter nos trois-quarts.

Derrière, il y a pénurie d’ouvreurs…

Ce n’est pas une excuse. D’autres sont capables de tenir le poste. Fred Urruty l’avait très bien fait Oyonnax et il connaît bien la maison montalbanaise…

Votre adaptation au Pro D2 et à Nevers semble bien se passer…

Je suis très content. Je ne pensais pas jouer autant (vingt matchs dont onze comme titulaire N.D.L.R.). Le Pro D2, c’est du haut niveau. Je n’avais que dix feuilles en Top 14 avec l’ASM, toutes comme remplaçant, avant de venir à l’Uson donc j’ai du mal à comparer. En voisin, j’avais suivi la montée neversoise et aussi le parcours de Nevers, la saison passée. Y venir participait d’une certaine logique et mon prêt s’est transformé en contrat. Je ne le regrette pas.

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