Paris n’a pas tenu la distance

Par ZANARDI Nicolas
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Faut-il y voir le supplément d’âme insufflé par le "Canal historique" du Stade français ? Toujours est-il que, sur le coup d’envoi, les Soldats roses manifestèrent un degré d’envie largement supérieur, bénéficiant en outre des errances de leurs adversaires. Sauf qu’à force de recevoir tant de cadeaux, les Parisiens commirent l’erreur de rendre la politesse, avec un carton évitable concédé par Arias (19e), une touche directe de Plisson, ou un ballon égaré au contact par Steyn... Des erreurs qui remirent illico les Auvergnats dans le match avec un essai de pénalité (assorti d’un carton à l’encontre de Fickou, 23e) et Naqalevu (25e), lesquels annihilaient la bonne entame parisienne validée par un essai de Bonfils (12e). De quoi saper le moral de Parisiens qui se mirent à s’effriter, à l’image de leur mêlée fermée ou de l’ischio de Plisson, contraint de céder sa place. Le massif coaching clermontois achevant d’user l’adversaire, qui craquait une nouvelle fois devant Naqalevu après une immense percée de Penaud (50e), avant qu’Ulugia ne l’imite en force dix minutes plus tard. Un essai synonyme de bonus (amplifié par Falgoux à la 78e) et de la supériorité du moment de l’effectif clermontois en comparaison d’un Stade français trop diminué pour tenir la distance. N. Z.

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