Un point c’est tout

Par Midi Olympique
  • Thomas Salles est la véritable révélation du Stade aurillacois. Avec six essais inscrits, il sera attendu par les Aurillacois dans leur quête d’un bonus défensif qui les sauverait en Pro D2. Photo Icon Sport
    Thomas Salles est la véritable révélation du Stade aurillacois. Avec six essais inscrits, il sera attendu par les Aurillacois dans leur quête d’un bonus défensif qui les sauverait en Pro D2. Photo Icon Sport
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Aurillac Pour ne pas avoir su gérer son maintien à domicile, Aurillac va devoir faire un exploit à Nevers.

Qui aurait pu imaginer ce scénario incroyable : les deux équipes luttant pour ne pas tomber en Fédérale 1 opposées aux deux équipes jouant le dernier billet de la qualification. Dans cette lutte au couteau et aux intérêts divergents, le Stade aurillacois a peut-être la chance d’avoir encore son destin en main, à savoir aller chercher un point à Nevers.

Un point, un tout petit point pour le salut. Un point pour éviter de se casser la tête avec le résultat de Bourg-en-Bresse, bien qu’une oreille cantalienne soit en permanence du côté de Marcel-Verchère. Avant la réception de Biarritz, Thierry Peuchlestrade estimait qu’il n’était pas nécessaire de suivre la rencontre entre Mont-de-Marsan et Bourg-en-Bresse parce que son groupe savait ce qu’il avait à faire, que "seule la victoire comptait". Faux, tout faux même tant le Stade aura été méconnaissable dans sa gestion, dans ses choix, dans ses options.

"À nous de sauver notre peau"

Des joueurs épuisés à l’heure de jeu, étonnamment fébriles, même en supériorité, alors que jusque-là, ils avaient tombé tous les gros à Jean-Alric… mis à part Nevers. Alors il serait de bon ton de prendre une légère revanche contre la bande à Péméja qui avait plombé les ailes de l’ambition aurillacoise dès septembre.

Pas question de tirer sur l’ambulance, mais juste un constat et cette impérieuse nécessité d’obtenir ce point pour éviter, entre autres, de devoir s’expliquer sur les choix des uns et des autres cette saison. On peut être sûr qu’au Pré-Fleuri, Aurillac va envoyer sa plus grosse armada, du moins celle qui est encore valide pour le combat. Plus question de boîte à Jiff car la seule option comptable acceptable, c’est de prendre ce fameux point.

Thierry Peuchlestrade ne le sait que trop bien et a préparé les siens à cela. "Le match face à Biarritz nous a mis dans le rouge complètement. Alors notre état d’esprit est clair. Nous avons encore notre destin entre nos mains. Il suffit de répondre présent sur la pelouse de Nevers, de les contrarier au maximum pour s’accrocher et ramener quelque chose. C’est à nous de sauver notre peau."

Mais sur quel pied danser ? Le Stade n’a plus pris un point à l’extérieur depuis le 21 décembre à Carcassonne. C’est, depuis, 249 points et 33 essais encaissés. Voilà la réalité, mais dimanche, Aurillac ne devra pas s’appuyer sur ces statistiques mais bien sûr son courage et son abnégation pour poursuivre l’aventure en Pro D2. "L’avenir du club, de toute une ville et d’un département en dépend. Il n’y a pas grand-chose à dire d’autre", insiste le technicien aurillacois. Alors, pas de gaffe. Tout un peuple compte sur les 23 qui seront alignés à Nevers pour combattre et aller chercher ce point de rien du tout, mais qui peut changer la vie de beaucoup.

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