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Vannes : la marche était trop haute

Par Didier Le Pallec
  • Pro D2 - Anthony Bouthier (Vannes)
    Pro D2 - Anthony Bouthier (Vannes) Icon Sport
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La formidable aventure du RC Vannes s’est achevée en Corrèze. Mais pouvait-il en être autrement face à l’énorme machine briviste ?

Le RC Vannes doit-il rougir de sa défaite à Brive ? Non certainement pas. A-t-il été au rendez-vous ? Oui. A-t-il assumé sa part dans le jeu ? Encore oui. La marche était-elle trop haute ? Oui. Enfin, Le score est-il également lourd ? Sans conteste au regard du comportement de cet ensemble vannetais et de l’opposition proposée aux Brivistes.

La logique aura donc été respectée. Une logique sportive d’abord sur l’aire de jeu ; financière ensuite pour le deuxième budget du Pro D2 contre le huitième. Les regrets dans le camp vannetais étaient pourtant palpables. Ceux de Kitione Kamikamika étaient légèrement différents et plus accentués. Le garçon qui portera les couleurs brivistes la saison prochaine a été privé de dessert. Sorti à la 37e minute, il n’a pas compris le sens de la décision de son entraîneur. "Pourtant, j’avais le sentiment d’être dans mon match." Le prisme du patron était simplement différent… Et le futur Briviste de poursuivre : "L’équipe a livré le match avec ses moyens, avec beaucoup d’envie, face à une grosse machine en face. Nous avons bien résisté et nous avons réussi à faire douter Brive jusqu’à la mi-temps. C’est la fin d’une belle aventure pour moi et je ne regrette rien de cette saison qui a été magnifique."

On est battu sur des faits de jeu

Pour le trois-quarts centre Alex Mourot, cette défaite est d’abord liée aux faits de jeu. "Les deux cartons, le mien et celui d’Anthony (Bouthier) nous coûtent cher. Nous prenons deux essais qui plombent le résultat avant même l’heure de jeu, alors que le score à la pause était encore source d’ambition. On y croyait à la mi-temps, avec seulement trois points d’écart, comme nous étions très optimistes avant le coup d’envoi. Nous savions que nous n’étions pas favoris, mais emplis néanmoins de confiance." Derrière cet échec qui au final n’en était pas vraiment un, Alex Mourot retenait une saison exceptionnelle. "Il y a eu de bons résultats, une ambiance formidable. Tout le monde s’est épanoui cette saison au sein de ce groupe. C’était top. Nous avons aussi montré que le rugby en Bretagne était une réalité. Tout est réuni pour que le rugby ait encore de belles années devant lui… et au niveau professionnel."

La fin d’une belle aventure

Pour celui qui portera la saison prochaine le maillot de Montpellier en Top 14, ce match à Brive a constitué la fin d’une bien belle aventure pour l’enfant landais de Pouillon. "Cinq saisons passées à Vannes, des souvenirs extraordinaires et terminer par une demi-finale de Pro D2, je n’en espérais pas tant. Nous n’avions pas prévu d’être là. Notre parcours n’en est pas moins remarquable. C’est tout un club qui a travaillé pendant des années pour en être là." Le garçon, toujours mesuré dans ses propos n’avait pas de regrets à exprimer, si ce n’est ceux de ne pas être en finale. "Ce fut un match difficile, face à une équipe de Brive très puissante, comme un rouleau compresseur. Derrière nous n’avons pas toujours gagné nos duels. Mais bon, c’est aussi le sport et c’est aussi cela la réalité du haut niveau."

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