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Pourtant pas si loin…

Par Rugbyrama
  • Les Parisiens n’ont pas trouvé de solution malgré les belles intentions, notamment celles de l’insaisissable Gaël Fickou.
    Les Parisiens n’ont pas trouvé de solution malgré les belles intentions, notamment celles de l’insaisissable Gaël Fickou. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Courageux dans l’Hérault, les Parisiens terminent cette saison sur le bord de la route, mais la tête haute.

Dans dix jours, un mois, un an, on regardera le score de ce Montpellier - Paris et on se dira que le Stade français n’a pas existé dans l’Hérault. Le raisonnement est pourtant fallacieux et, à ce sujet, il est impossible de donner tort à Pieter De Villiers lorsque le maître des mêlées du club parisien explique : « Le score est lourd et ne reflète pas vraiment la physionomie de cette rencontre. Si on avait gagné dimanche, ce n’aurait pas été un choc. Je crois juste que l’on paye cher certaines petites erreurs : face à une équipe possédant une telle force de pénétration, nos maladresses et les ballons égarés n’ont pas pardonné. Mais à Montpellier, nos joueurs ont une nouvelle fois démontré que notre équipe avait une âme. » Bien organisés en défense, plutôt propres dans l’alignement et en mêlée fermée, les coéquipiers de Julien Arias ont également déroulé quelques beaux mouvements sur les bords de la Méditerranée. À ce jeu-là, Nicolas Sanchez a prouvé qu’il restait un diable d’animateur, Gaël Fickou fut une nouvelle fois insaisissable et Waisea, dès lors que l’on évacue son erreur défensive face au remuant Yvan Reilhac, posa beaucoup de problèmes au rideau des Héraultais. Pieter de Villiers poursuit ainsi : « Cette saison, beaucoup de jeunes ont intégré l’équipe. C’est une bonne chose et aujourd’hui, je n’ai pas envie de leur jeter la pierre. Ils ont été forts contre le MHR et pour eux, la maturité arrivera vite. Pour une année de construction, et malgré quelques moments un peu chauds hors du terrain, l’ensemble est positif. »

Une saison à oublier…


Après les départs conjoints de Robert Mohr, les Soldats roses avaient souffert en hiver, hésitant longuement entre un jeu d’occupation pur et un projet plus ambitieux qui collait beaucoup mieux aux qualités de recrues telles Gaël Fickou, Nicolas Sanchez ou Lester Etien. Dans ce contexte, la fin de saison est à ce titre plutôt rassurante pour le staff parisien, tant les joueurs de la capitale, à Nanterre ou Montpellier, ont semblé plus épanouis qu’ils ne l’avaient été au cœur de la saison régulière, lorsque le Lou, le Racing 92, Toulouse ou La Rochelle s’imposaient successivement du côté de la Porte de Saint-Cloud.
Si la fin de saison parisienne peut avoir des atours encourageants, il ne faut pourtant pas oublier qu’en championnat, c’est le Stade français qui possède aujourd’hui le plus gros budget des quatorze équipes en lice et, à peu de chose près, la masse salariale la plus importante du territoire. Sans être un échec majuscule, la saison écoulée n’est donc pas une franche réussite et, dans la mesure où ce club historique souhaite se montrer digne des engagements pris par son très impérieux propriétaire, il lui faudra recruter plus intelligemment que par le passé (Fabrice Landreau a d’ailleurs été recruté pour rattraper les erreurs commises dans ce domaine) et espérer, in fine, que la « maffre » s’éloigne, l’infirmerie se vide… 

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